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🔊 “Antoine Caron (1521-1599)” au Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen, du 5 avril au 3 juillet 2023

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“Antoine Caron (1521-1599)”
Le théâtre de l’histoire

au Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen

du 5 avril au 3 juillet 2023

Musée national de la Renaissance


Interview de Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance – château d’Écouen, et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Écouen, le 2 mai 2023, durée 21’34. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine au musĂ©e national de la Renaissance – château d’Écouen, et commissaire de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Écouen, le 2 mai 2023, durée 21’34,
© FranceFineArt.


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Antoine Caron (1521-1599). Le thŽ‰tre de lÕhistoire
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©Anne-FrĂ©derique Fer, visite de l’exposition avec Matteo Gianeselli, le 2 mai 2023.
Antoine Caron, La Résurrection du fils de la veuve de Naïm, Avant 1599. Huile sur bois. Collection particulière. © Sotheby's / Art Digital Studio.
Antoine Caron, La RĂ©surrection du fils de la veuve de NaĂŻm, Avant 1599. Huile sur bois. Collection particulière. © Sotheby’s / Art Digital Studio.

Extrait du communiqué de presse :

François Quesnel, Portrait d’Antoine Caron, 1592 ?. Pierre noire, sanguine, craies de couleur et estompe Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie Réserve Na-22 (4)-boite écu, ESTNUM-36024. © DR.
François Quesnel, Portrait d’Antoine Caron, 1592 ?. Pierre noire, sanguine, craies de couleur et estompe Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie Réserve Na-22 (4)-boite écu, ESTNUM-36024. © DR.
Antoine Caron (d’après), ateliers de Bruxelles (Willem de Pannemaker ?), La Réception des ambassadeurs polonais aux Tuileries, Fin des années 1570. Laine, soie, or et argent doré Florence, Galleria degli Uffizi, 472. © Gabinetto fotografico delle Gallerie degli Uffizi.
Antoine Caron (d’après), ateliers de Bruxelles (Willem de Pannemaker ?), La Réception des ambassadeurs polonais aux Tuileries, Fin des années 1570. Laine, soie, or et argent doré Florence, Galleria degli Uffizi, 472. © Gabinetto fotografico delle Gallerie degli Uffizi.
Antoine Caron, Femme masquée. Plume et encre brune, lavis de couleur, principalement rose, vert et ocre, rehauts d'or et d’argent au pinceau ; découpé selon la silhouette de la figure ; collé en plein, Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques,  collection Edmond de Rothschild, 1694 DR © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Le Mage.
Antoine Caron, Femme masquĂ©e. Plume et encre brune, lavis de couleur, principalement rose, vert et ocre, rehauts d’or et d’argent au pinceau ; dĂ©coupĂ© selon la silhouette de la figure ; collĂ© en plein, Paris, musĂ©e du Louvre, dĂ©partement des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild, 1694 DR © RMN-Grand Palais (musĂ©e du Louvre) / Thierry Le Mage.
Suiveur d’Antoine Caron, Fragment d'un Triomphe du Printemps, Fin du XVIe-début du XVIIe siècles. Huile sur toile. Nantes, musée d'Arts, 213. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau.
Suiveur d’Antoine Caron, Fragment d’un Triomphe du Printemps, Fin du XVIe-dĂ©but du XVIIe siècles. Huile sur toile. Nantes, musĂ©e d’Arts, 213. © RMN-Grand Palais (musĂ©e du Louvre) / Mathieu Rabeau.

Commissaire :

Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance – château d’Écouen





Dans la lignée des grandes expositions et recherches monographiques lancées depuis vingt ans par le musée du Louvre et des expositions les plus prestigieuses du musée national de la Renaissance autour du dialogue entre les arts, l’exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire, coproduite avec la RMN-GP, entend replacer sur le devant de la scène l’un des artistes français les plus influents de la seconde moitié du XVIe siècle. Bien qu’Antoine Caron ait travaillé successivement pour cinq monarques, de François Ier à Henri IV, et pour la reine mère Catherine de Médicis, sa carrière n’a pas fait l’objet d’une exposition à la hauteur de sa réputation d’alors. Grâce à des oeuvres d’Antoine Caron et de son cercle (peintures, manuscrits, dessins, gravures, tapisseries …), certaines jamais présentées au public, l’exposition témoigne des multiples facettes du génie et du rayonnement de cet artiste oublié, ainsi que de la polyvalence du métier de peintre à la Renaissance. Pour cette occasion sont réunies, pour la première fois en France depuis le XVIe siècle, les huit tapisseries de La Tenture des Valois commandée par Catherine de Médicis.



Un parcours inédit et des prêts exceptionnels Réunissant plus de 80 oeuvres au coeur du château d’Écouen dans une architecture et un décor contemporains des créations d’Antoine Caron, l’exposition interroge la place de cet artiste indissociable de la Renaissance française comme inventeur, fournisseur de modèles et dont l’influence se perpétue bien au-delà de sa mort. Le parcours de l’exposition revient sur le profil de l’artiste dans le contexte de sa formation autour du chantier du château de Fontainebleau, notamment à travers ses liens profonds avec les Italiens Primatice (1503-1570) et Niccolò dell’Abate (1509-1571), mais surtout sur les échanges entre peinture, dessin, sculpture et tapisserie. Dans ce contexte s’affirme comme emblématique le prêt consenti par les Galeries des Offices de Florence de la célèbre Tenture des Valois, tissée à Bruxelles pour Catherine de Médicis et qui n’a pas revu la France, dans son intégralité, depuis plus de quatre siècles. En filigrane, ce sont des problématiques passionnantes de l’art de la Renaissance qui se tissent : rôle du dessin, relations entre artiste et commanditaire, remise en question des frontières traditionnellement établies entre art majeur et art mineur, entre artiste et artisan. L’exposition bénéficie du soutien des plus grandes institutions françaises (Bibliothèque nationale de France, musée du Louvre, Mobilier national, Musée d’arts de Nantes, Mucem de Marseille…) et internationales (Gallerie degli Uffizi de Florence, The J. Paul Getty Museum de Los Angeles, Courtauld Gallery de Londres…).



Durant l’exposition, le musée national de la Renaissance – château d’Écouen propose une programmation culturelle spécifique mêlant musique, poésie et danse.



Édité par la RMN-GP, un catalogue, rédigé par les meilleurs spécialistes de la période, met en lumière ce pan encore méconnu de la création française de la seconde moitié du XVIe siècle jusqu’aux premières années du Grand Siècle.



Cette exposition s’inscrit dans une démarche partagée avec le musée de l’Armée et le musée Condé à Chantilly pour l’organisation d’une saison Faste et tragédie à la Renaissance.

Suiveur d’Antoine Caron, Amphion, Vers 1614. Huile sur toile. Ecouen, musée national de la Renaissance, Ec. 2103. ©RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) / Sylvie Chan-Liat.
Suiveur d’Antoine Caron, Amphion, Vers 1614. Huile sur toile. Ecouen, musĂ©e national de la Renaissance, Ec. 2103. ©RMN-Grand Palais (musĂ©e de la Renaissance, château d’Ecouen) / Sylvie Chan-Liat.
Antoine Caron, La Résurrection du Christ, Vers 1584. Huile sur bois. Beauvais, musée départemental de l’Oise, 64-1. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Ollivier.
Antoine Caron, La Résurrection du Christ, Vers 1584. Huile sur bois. Beauvais, musée départemental de l’Oise, 64-1. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Thierry Ollivier.
Antoine Caron, Saint Denys l'Aréopagite convertissant les philosophes païens, Début des années 1570 . Huile sur bois. Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 85.PB.117. © libre de droits.
Antoine Caron, Saint Denys l’ArĂ©opagite convertissant les philosophes paĂŻens, DĂ©but des annĂ©es 1570 . Huile sur bois. Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 85.PB.117. © libre de droits.

Parcours de l’exposition

Introduction et formation
Au service de cinq rois de France successifs, de François Ier à Henri IV, et la reine mère, Catherine de Médicis, Antoine Caron n’en demeure pas moins un artiste oublié. L’exposition entend replacer sur le devant de la scène l’une des figures majeures de la Renaissance. En témoignent plusieurs portraits qui, au-delà de transmettre ses traits à quelques années de sa mort à soixante-dix-huit ans, prouvent surtout la popularité dont Caron jouit alors. Dans les années 1540, il se forme sur les chantiers du château de Fontainebleau, où s’expriment alors le talent et l’inventivité des peintres italiens Rosso Fiorentino, Primatice puis Niccolò dell’Abate. Il collabore notamment aux grotesques de la galerie d’Ulysse conçue par Primatice. Il s’imprègne de l’art sensuel et érudit de ses aînés mais c’est en particulier de Niccolò dell’Abate qu’il semble le plus proche. Sa technique de dessinateur le séduit profondément. Antoine Caron s’affirme aussi comme un digne héritier de Niccolò dell’Abate dans tous les grands genres artistiques : peinture d’histoire, scénographie, allégorie, décor et paysage.

Le fournisseur de modèles
Antoine Caron connaît un grand succès auprès de ses contemporains. Il collabore avec de nombreux confrères, à qui il fournit des modèles destinés à être transcrits dans des techniques diverses. La séquence autour de La Remise du livre et de l’épée témoigne de la variété des supports de cette diffusion sur une période de plus de quarante ans. Cette chronologie très large assure aussi une fortune de l’imaginaire de Caron, même après sa disparition. On ignore s’il est à la tête d’un atelier, s’il forme des apprentis, s’il est entouré d’assistants qu’il engagerait notamment au cours de périodes de forte activité comme pour les festivités du règne. Mais son art est à tel point populaire que son style est repris, aussi bien visuellement que techniquement, par des peintres gravitant dans son sillage. Ces suiveurs reprennent à leur compte les inventions du maître dont ils contribuent au rayonnement, bien au-delà de la cour. La faveur dont il jouit auprès des Valois justifie aussi sans doute l’intérêt qu’il a pu susciter auprès de multiples artistes.

La tenture des valois
La Tenture des Valois a vraisemblablement été commandée par Catherine de Médicis. Elle en fait ensuite don à sa petite-fille, Christine de Lorraine, au moment de son mariage avec Ferdinand Ier de Médicis. Les huit tapisseries n’ont pas été revues ensemble depuis leur arrivée à Florence en 1589. Leur présentation, côte à côte, dans un décor contemporain de leur création, est donc tout à fait exceptionnelle. On associe les compositions à plusieurs dessins de Caron réalisés vers 1573-1574, sous Charles IX. Au moment du tissage, sous le règne de son successeur, Henri III, c’est désormais une imposante galerie de portraits de la famille royale et de la cour qui est mise à l’honneur devant de majestueuses festivités. On sait combien Catherine de Médicis collectionnait les portraits. On retrouve ici son ouverture constante, au-delà de la lignée royale, vers les puissantes maisons du royaume. Dans le cadre d’une compétition internationale, elle cherche aussi à rivaliser avec les plus prestigieuses tentures dynastiques, narrant les hauts faits des grandes figures européennes. La déambulation dans la galerie permet de comprendre la genèse complexe de la tenture, probablement issue des ateliers du Bruxellois Willem de Pannemaker. Les lissiers devaient avoir une documentation variée, évoquée sur les lutrins, comprenant les feuilles de Caron ou des copies, des portraits gravés, dessinés ou peints. Le tissage se situe entre 1575, au moment où Henri III monte sur le trône, et la fin des années 1570, ce que confirment les costumes. Les fêtes de Charles IX sont transposées sous Henri III, dans un croisement stratégique des temporalités. Les grandes heures de la cour de Charles IX sont célébrées sous le règne de son frère comme l’incarnation d’un véritable âge d’or que l’on cherche à ressusciter. Dans le contexte tourmenté des Guerres de religion, la tenture répond à un programme dynastique et diplomatique. Alors que la monarchie est sévèrement affaiblie, il s’agit de faire oublier la discorde familiale au profit d’une image fantasmée d’éclat et d’unité, vraisemblablement portée par la reine mère pour ses enfants et son royaume.

La résurrection de l’antiquité
Comme ses contemporains, Caron s’est enthousiasmé pour l’Antiquité, lui qui pourtant n’a jamais quitté la France. Il cherche à rivaliser avec l’art des Anciens, notamment en ressuscitant une des grandes typologies de l’Antiquité, le monument équestre. Dans la gravure ou dans La Belle Cheminée de Fontainebleau conçues à partir de ses modèles, Henri IV est figuré tel un empereur sur sa monture, à l’image du Marc Aurèle en bronze visible à Rome. Chez Caron, l’Antiquité sert aussi de prétexte à la figuration de riches triomphes. Dans ses Saisons, le peintre réunit les divinités de l’Olympe,qu’il met en scène sur de somptueux chars conduits par des nymphes, des satyres… Ces reconstitutions servent aussi à l’exaltation des Valois dans des allégories érudites de l’âge d’or et de l’éternelle abondance. La source de l’imaginaire antiquaire de Caron est bien souvent livresque. Le projet d’illustration du Philostrate qu’il conduit à la fin de sa vie dut représenter une occasion exceptionnelle d’entrer en émulation avec ses illustres prédécesseurs convoqués par les longues descriptions de leurs oeuvres.

Le théâtre de l’histoire
L’exposition permet de confronter pour la première fois les trois œuvres d’un peintre anonyme travaillant dans l’entourage de Niccolò dell’Abate. Comme Les Massacres du Triumvirat de Caron (Paris, musée du Louvre), elles montrent un contraste similaire entre la délicatesse du style déployé et la violence des actions représentées. La peinture se fait savante, nourrie d’archéologisme et d’anticomanie. Caron opère en scénographe dans de spectaculaires décors de théâtre et dans des reconstitutions grandioses de Paris au service des Valois. La manière précieuse et menue de son « faire petit » a durablement fasciné ses contemporains et suiveurs. La présentation inédite de l’ultime chef-d’oeuvre du peintre permet aussi de comprendre l’apport de Caron pour les générations suivantes. Le ballet chorégraphié des figures, au sein d’une nature majestueuse, appelle les développements ultérieurs de la grande peinture d’histoire française qui, au siècle suivant, se souviendra de cette leçon de classicisme et d’idéal.

#Le catalogue est publié par les édition de la RMN-GP, sous la direction de Matteo Gianeselli
Le catalogue met en lumière le profil de l’artiste dans le contexte de sa formation, autour du chantier du château de Fontainebleau, notamment dans ses liens profonds avec Primatice et surtout Niccolò dell’Abate, mais également l’influence déterminante qui se trace dans le sillage de ses créations multiples. Le coeur de cette monographie est en effet consacré au dialogue étroit entretenu entre les arts, où le dessin répond à la tapisserie et à la sculpture, la peinture au vitrail et à la gravure.