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🔊 “SurrĂ©alisme au fĂ©minin ?” au MusĂ©e de Montmartre – Jardins Renoir, Paris, du 31 mars au 10 septembre 2023

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“Surréalisme au féminin ?” 

au MusĂ©e de Montmartre – Jardins Renoir, Paris

du 31 mars au 10 septembre 2023

Musée de Montmartre


Interview de Alix Agret et Dominique Païni, commissaires de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 mars 2023, durée 34’12. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Alix Agret et Dominique PaĂŻni, commissaires de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 mars 2023, durée 34’12.
© FranceFineArt.


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©Anne-FrĂ©derique Fer, visite de l’exposition en finalisation d’accrochage avec Alix Agret et Dominique PaĂŻni, le 28 mars 2023.

Extrait du communiqué de presse :

Unica Zürn (1916-1970), Le Château d’Éros, 1956, 
Huile sur panneau, Collection Mony Vibescu.
Unica Zürn (1916-1970), Le Château d’Éros, 1956,
Huile sur panneau, Collection Mony Vibescu.
Marion Adnams (1898-1995), Medusa Grown Old, 1947, 
huile sur panneau, 55x39,5 cm, RAW (Rediscovering Art by Women) © Stéphane Pons.
Marion Adnams (1898-1995), Medusa Grown Old, 1947, huile sur panneau, 55×39,5 cm, RAW (Rediscovering Art by Women) © StĂ©phane Pons.
Valentine Hugo (1887-1968) Le Rêve du 21 décembre 1929, 1929 
Mine de plomb sur papier Collection Mony Vibescu, ADAGP, Paris, 2023, photo © Gilles Berquet.
Valentine Hugo (1887-1968), Le Rêve du 21 décembre 1929, 1929 Mine de plomb sur papier Collection Mony Vibescu, ADAGP, Paris, 2023, photo © Gilles Berquet.
Ithell Colquhoun (1906-1988), La Cathédrale Engloutie, 1952, 
huile sur toile, 130x194,8 cm, RAW (Rediscovering Art by Women) © Stéphane Pons.
Ithell Colquhoun (1906-1988), La CathĂ©drale Engloutie, 1952, huile sur toile, 130×194,8 cm, RAW (Rediscovering Art by Women) © StĂ©phane Pons.
Emila Medkova (1928-1985), Nohy (Legs), 1949, Epreuve gélatino-argentique, 30 x 40 cm, Galerie Les Yeux Fertiles, Paris.
Emila Medkova (1928-1985), Nohy (Legs), 1949, Epreuve gélatino-argentique, 30 x 40 cm, Galerie Les Yeux Fertiles, Paris.
Emila Medkova (1928-1985), Kopyta (Hooves), 1966, Epreuve gélatino-argentique, 30 x 40 cm, Galerie Les Yeux Fertiles, Paris.
Emila Medkova (1928-1985), Kopyta (Hooves), 1966, Epreuve gélatino-argentique, 30 x 40 cm, Galerie Les Yeux Fertiles, Paris.
Marion Adnams (1898 - 1995), Emperor Moths-Thunder, 1963, 
huile sur toile, RAW (Rediscovering Art by Women), © DR, photo © Stéphane Pons.
Marion Adnams (1898 – 1995), Emperor Moths-Thunder, 1963, huile sur toile, RAW (Rediscovering Art by Women), © DR, photo © StĂ©phane Pons.

Commissariat général :

Alix Agret, historienne de l’art

Dominique Païni, commissaire indépendant

Commissaire associée :

Saskia Ooms, responsable de la conservation du Musée de Montmartre Jardins Renoir





Le Musée de Montmartre propose une exposition qui explore les degrés et les différentes formes d’adhésion de femmes artistes et poètes, au mouvement surréaliste. Cinquante d’entre elles sont représentées dans le parcours, avec près de 150 oeuvres exposées.



Mouvement provocateur et dynamique, le surréalisme déclenche au 20ème siècle un renouvellement esthétique et des bouleversements éthiques. Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivants ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures mais néanmoins mésestimées par les musées et minorées par le marché de l’art. Ainsi, l’exposition a pour ambition de présenter des artistes majeures telles que Claude Cahun, Toyen, Dora Maar, Lee Miller, Meret Oppenheim et Leonora Carrington mais également de mettre en lumière d’autres personnalités moins connues comme Marion Adnams, Ithell Colquhoun, Grace Pailthorpe, Jane Graverol, Suzanne Van Damme, Rita Kernn-Larsenn, Franciska Clausen ou encore Josette Exandier et Yahne Le Toumelin.



Le surréalisme offrit à celles-ci un cadre d’expression et de créativité qui n’eut sans doute pas d’équivalent dans les autres mouvements d’avant-garde. Pourtant, c’est souvent en s’appropriant et en étendant des thèmes initiés par les « leaders » du mouvement qu’elles exprimèrent leur liberté. C’est aussi en se dégageant de ce qui devint parfois une doxa surréaliste qu’elles s’affirmèrent. « Tout contre » le surréalisme, c’est ainsi que l’on pourrait définir leurs positions diversifiées et complexes à l’égard du mouvement.



Des annĂ©es trente aux annĂ©es soixante-dix, le « surrĂ©alisme fĂ©minin » forme des constellations Ă©phĂ©mères, au grĂ© de ralliements au mouvement souvent temporaires mais aussi d’amitiĂ©s qui se nouent hors de ce cadre. L’imaginaire de ces artistes n’est pas alignĂ© sur celui des figures masculines du groupe. Leurs pratiques, frĂ©quemment interdisciplinaires – picturales, photographiques, sculpturales, cinĂ©matographiques, littĂ©raires… – expriment leur volontĂ© d’échappĂ©es belles au-delĂ  des normes hĂ©tĂ©rosexuelles et des frontières gĂ©ographiques.



C’est une cartographie d’un mouvement éclaté et mondialisé que l’exposition esquisse en évoquant les artistes des foyers belge, mexicain, britannique, américain, praguois et français du surréalisme qu’elles ont enrichis, passant parfois de l’un à l’autre.



En révélant les travaux d’une cinquantaine d’artistes, plasticiennes, photographes et poètes du monde entier, cette exposition invite à réfléchir non seulement à l’ambivalente position des femmes dans le surréalisme, mais aussi à la capacité d’un des courants majeurs du 20ème siècle d’intégrer du féminin en son sein.



Le point d’interrogation du titre dit le suspens qui sous-tend cette exposition, conçue comme une hypothèse plutôt que comme une démonstration. Elle propose un inventaire non exhaustif, et pour une part subjectif, qui tente de cerner ce qui serait la part féminine du surréalisme.



L’exposition se déploie en sept sections thématiques (Métamorphose, Nature, Séductions et féminité plurielle, Chimères, Architectures, Nuits intérieures, Abstractions) indépendantes de la chronologie de l’histoire du surréalisme après une première salle à vocation documentaire. Cette dernière offre un panorama des artistes et des poètes évoquées tout en insistant sur les complicités qui les lient et la composante amicale d’une créativité féminine qui mêle fréquemment l’art et la vie.



La fascination que Montmartre exerce sur la communauté surréaliste est indéniable. C’est un quartier que les surréalistes arpentent, habitent et rêvent : un espace de fantasmes et de divertissements populaires. Aragon célèbre en Montmartre « une espèce de creuset de l’imagination où les pires conventions, la plus basse littérature se fondent avec la réalité des désirs, la simplicité des désirs, et ce qu’il y a de plus libre, d’inaliénable en moi, je veux dire en l’homme.». C’est aussi la situation géographique de la butte et la vue panoramique qu’elle offre sur la capitale qui séduisent Breton : « Il faut aller voir de bon matin du haut de la colline du Sacré-Coeur, à Paris, la ville se dégager lentement de ses voiles splendides, avant d’étendre les bras. »



L’exposition bénéficie d’importants prêts institutionnels, notamment du Musée national d’art moderne-Centre Pompidou, du Musée d’art moderne de Paris, du Centre national des arts plastiques Paris, des Musées royaux des Beaux-arts de Belgique, du Musée d’arts de Nantes, du Musée des Beaux-Arts de Rouen, de la MABA (Maison d’Art Bernard Anthonioz) à Nogent-sur-Marne, du SMK – National Gallery of Denmark Statens Museum for Kunst de Copenhague et de nombreuses galeries et collections particulières prestigieuses.

Jacqueline Lamba (1910-1993) La Femme blonde, 1930 Huile sur bois Collection Guy Ladrière – Ancienne Collection Charles Ratton.
Jacqueline Lamba (1910-1993), La Femme blonde, 1930 Huile sur bois Collection Guy Ladrière – Ancienne Collection Charles Ratton.
Elsa Thoresen (1906-1994), Terre brûlée (Scorched Earth), 1946 Huile sur panneau SMK – National Gallery of Denmark Statens Museum for Kunst, Copenhague, © ADAGP Paris 2023, © SMK Photo Jakob Skou-Hansen.
Elsa Thoresen (1906-1994), Terre brûlée (Scorched Earth), 1946 Huile sur panneau SMK – National Gallery of Denmark Statens Museum for Kunst, Copenhague, © ADAGP Paris 2023, © SMK Photo Jakob Skou-Hansen.
Dorothea Tanning (1910-2012) Un tableau très heureux, 1947 Huile sur toile Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle, AM.
Dorothea Tanning (1910-2012), Un tableau très heureux, 1947 Huile sur toile Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle, AM.

Parcours de l’exposition 

« Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » C’est ainsi qu’André Breton définit le surréalisme en 1924 dans son premier manifeste.

Provocateur et dynamique, le surréalisme déclencha au 20e siècle une renaissance esthétique et des bouleversements éthiques. De nombreuses femmes en furent des actrices majeures mais néanmoins mésestimées par les musées et minorées par le marché de l’art.

Le surréalisme offrit à celles-ci un cadre d’expression et de créativité qui n’eut sans doute pas d’équivalent dans les autres mouvements d’avant-garde. Mais c’est souvent en s’appropriant et en étendant des thèmes initiés par les fondateurs du groupe (André Breton, Louis Aragon, Paul Éluard, Philippe Soupault, etc.) qu’elles exprimèrent leur liberté. C’est aussi en se dégageant de ce qui devint parfois une doxa surréaliste qu’elles s’affirmèrent.

Les pratiques de ces artistes et poètes, frĂ©quemment interdisciplinaires – picturales, photographiques, sculpturales, cinĂ©matographiques, littĂ©raires… – reflètent leur volontĂ© de s’affranchir des genres artistiques conventionnels, des normes sexuelles et des frontières gĂ©ographiques.

Conçue comme une hypothèse plutôt que comme une démonstration, cette exposition propose un inventaire non exhaustif d’une cinquantaine d’artistes et poètes dont les créations, datées des années 1930 aux années 2000, excédent la date de dissolution officielle du groupe surréaliste (1969). Cette sélection tente de cerner ce que fut la part féminine du surréalisme et se veut une invitation à poursuivre les recherches sur un sujet infiniment complexe et varié.




Programmation associĂ©e –
Cinémathèque française

Parallèlement à l’exposition, la Cinémathèque française organise une rétrospective en juin 2023_: «Quand les surréalistes allaient au cinéma » et proposera les principaux films réalisés par des cinéastes qui se sont réclamés de la lettre et de l’esprit du mouvement, et quelques autres aimés et chantés par les poètes surréalistes. Une rétrospective de la cinéaste expérimentale américaine Maya Deren accompagnera ce cycle. https://www.cinematheque.fr