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🔊 “Épreuves de la matière” à la BnF François Mitterrand, du 10 octobre 2023 au 4 février 2024

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“Épreuves de la matière”
La photographie contemporaine et ses métamorphoses

à la BnF François Mitterrand, Paris

du 10 octobre 2023 au 4 février 2024

BnF François Mitterrand


Interview de Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF, et commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 octobre 2023, durée 16’3725, © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF, et commissaire de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 octobre 2023, durée 16’25,
© FranceFineArt.


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©Anne-Fréderique Fer, présentation presse de l’exposition, le 9 octobre 2023.

Extrait du communiqué de presse :

Morvarid K, série « This too shall pass », [2020-2022] BnF, Estampes et photographie Morvarid K © ADAGP, Paris, 2023.

Morvarid K, série « This too shall pass », [2020-2022] BnF, Estampes et photographie Morvarid K © ADAGP, Paris, 2023.

Vincent Van Gogh (1853-1890), Racines d’arbres, Dimanche 27 juillet 1890. Huile sur toile, 50.3 cm x 100.1 cm, Amsterdam, Van Gogh Museum(Vincent van Gogh Foundation). Photo : © Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation).

Anne-Lise Broyer, Le Lys, série « Le langage des feurs », 2021 BnF, Estampes et photographie Anne-Lise Broyer © ADAGP, Paris, 2023.

Payram, Deux ou trois choses que je sais d’elle, 1995-2021. Tirages argentiques couleur d’après négatif Polaroï d 55, noir & blanc (non lavé , non fixé ), 35 x 25 cm. BnF, Estampes et photographie. © Payram, Courtesy Galerie Maubert.

Payram, Deux ou trois choses que je sais d’elle, 1995-2021. Tirages argentiques couleur d’après négatif Polaroï d 55, noir & blanc (non lavé , non fixé ), 35 x 25 cm. BnF, Estampes et photographie. © Payram, Courtesy Galerie Maubert.

Commissariat :
Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF




Traversé par de multiples explorations plastiques, le questionnement autour de la matière irrigue tous les champs de la photographie, du processus créatif à la présentation des images. Prenant appui sur la riche collection de photographies contemporaines de la BnF, l’exposition révèle les capacités de métamorphose de la matière photographique mais aussi sa possible disparition. À travers les oeuvres singulières de près de deux cents photographes français et étrangers se dévoile une histoire sensible et incarnée de la photographie.



L’exposition explore en quatre grandes parties les états possibles de la matière-image en photographie, analogique comme numérique.



La première partie, « L’image tangible, la matière incarnée », montre comment des photographes tels que William Eggleston, Ann Mandelbaum, Denis Brihat entre autres transforment la matière photographiée en recourant par exemple au fou, au gros plan, aux variations d’échelles. D’autres comme Andreas Müller-Pohle, Philippe Gronon ou Isabelle Le Minh s’attachent à analyser toutes les textures des composantes de la photographie : grain d’argent, gélatine, pixels, papier…



Avec « L’image labile, la matière expérimentée », l’exposition évoque ensuite la matérialité à l’aune des explorations mises en place dans la « cuisine » du laboratoire jusqu’au menu de l’ordinateur : aussi les expérimentations analogiques sur les émulsions (chimigrammes de Pierre Cordier, gommes bichromatées mélangées à du sang chez Marina Bério) ou sur le support photographique (photogramme plié d’Ellen Carey, daguerréotype de Patrick Bailly Maître Grand ou impressions sur végétaux d’Almudena Romero) sont-elles présentées en regard des oeuvres numériques de Thomas Ruff (série « Substrats » obtenue par la superposition de plusieurs images glanées sur internet ) ou de Lauren Moffatt (détournement de la photogrammétrie dans la série « Compost »).



« L’image hybride, la matière métamorphosée » met en exergue des pratiques où la photographie s’hybride avec d’autres expressions artistiques (Anne-Lise Broyer, Paolo Gioli) ou alors parvient par ses ressources propres à suggérer des effets de matière picturale, graphique ou sculpturale (Valérie Belin, Jean-Luc Tartarin, Laurent Millet).



Enfin, la quatrième et dernière partie, « L’image précaire, la matière fragilisée », présente des oeuvres interrogeant la photographie soumise au passage du temps et des éléments qui peuvent conduire à son effacement progressif (travaux sur l’archive photographique d’Eric Rondepierre, Joan Fontcuberta, Hideyuki Ishibashi, Lisa Sartorio, Oscar Muñoz…) ainsi que des matérialisations fugaces qui donnent lieu à des images évanescentes (hologramme de Michael Snow) ou à des images latentes, spectrales (Rosella Bellusci, Smith, Vittoria Gerardi, Alain Fleischer).



Si dans les oeuvres présentées le support s’avère davantage mis en valeur que le sujet, il se tisse cependant un lien étroit entre les deux, et en dépit de la diversité des pratiques, nombreux sont les photographes à privilégier des représentations évoquant le paysage, le corps, la nature. Délivrant une grammaire visuelle riche où des ponts sont jetés entre processus photographiques anciens et technologies contemporaines, ces artistes mènent également une réflexion sur la relation complexe qu’entretiennent la photographie, la société, la nature et la technologie, révélatrice de leur engagement en faveur d’une écologie de l’image.



Publication – Épreuves de la matière Sous la direction d’Héloïse Conésa, Textes de Marie Auger, Anne Cartier-Bresson, Héloïse Conésa, Michelle Debat, Marc Lenot. Coédition BnF I Éditions – The M Éditions


Jean Luc Tartarin, série « Re-prendre - Fleurs », 2018 BnF, Estampes et photographie © Jean-Luc Tartarin, 2018.

Jean Luc Tartarin, série « Re-prendre – Fleurs », 2018 BnF, Estampes et photographie © Jean-Luc Tartarin, 2018.

Maxime Riché, No Passing, 2020. Série « Paradise » BnF, Estampes et photographie © Maxime Riché, 2023.

Maxime Riché, No Passing, 2020. Série « Paradise » BnF, Estampes et photographie © Maxime Riché, 2023.

Ellen Carey, Série Zerogram, 2018. BnF, Estampes et photographie. © Ellen Carey / Courtesy Galerie Miranda.

Ellen Carey, Série Zerogram, 2018. BnF, Estampes et photographie. © Ellen Carey / Courtesy Galerie Miranda.

Une exposition dans le cadre de la saison photographique à la BnF 2023 – 2024

La Bibliothèque nationale de France veille sur l’une des plus anciennes et des plus importantes collections de photographies au monde. Elle conserve le fait photographique dans toute sa diversité, des origines à nos jours, du daguerréotype au numérique, de la photographie de presse à Instragram : plus de six millions d’images constituent ce fonds qui ne cesse de s’enrichir en dehors de toute considération de tendance ou de mode.

Découvrir ce patrimoine d’une richesse inestimable permet de plonger dans l’histoire de la photographie, suivre l’aventure des pionniers du médium, comprendre l’évolution des pratiques et usages de l’image, de la vocation documentaire à la recherche esthétique.

C’est ce que permet la Bibliothèque, qui s’affirme depuis son invention comme un acteur majeur du monde de la photographie, donnant à voir l’image, ce médium devenu prédominant et au pouvoir considérable. Mis à la disposition des chercheurs en salle de lecture, valorisé à travers des expositions, des publications, des conférences, ce patrimoine exceptionnel vit à travers le regard des spécialistes qui l’explorent comme du public qui le contemple.

La saison 2023-2024 est marquée à la BnF par de nombreux événements photographiques qui viennent célébrer l’exceptionnelle vitalité de ses fonds. Deux expositions majeures sont présentées conjointement à l’automne 2023 sur le site François-Mitterrand : Épreuves de la matière. La photographie contemporaine et ses métamorphoses et Noir & Blanc. Une esthétique de la photographie. Ces deux expositions seront accompagnées d’une riche programmation culturelle faite de conférences, projections et table ronde en présence de nombreux acteurs du monde de la photographie. Au printemps 2024, elles laisseront place à l’exposition rétrospective de la Grande commande pour le photojournalisme qui, par son ampleur, occupera les deux galeries d’exposition du site François-Mitterand. En 2021, le ministère de la Culture a en effet confié à la BnF le pilotage de la Grande commande pour le photojournalisme, Radioscopie de la France, regards sur un pays traversé par la crise sanitaire. Depuis le printemps 2023, de nombreuses expositions réalisées avec différentes institutions partenaires irriguent tout le territoire et mettent en lumière, en avant-première, quelques-uns des 200 reportages réalisés pour la commande, avant l’exposition collective à la BnF.

À ces événements s’ajoutent la vie des collections au gré des enrichissements et des travaux de recherche, et la participation de la Bibliothèque à de nombreux prix en soutien à la photographie contemporaine. C’est une saison dédiée aux images qui offre l’occasion d’un coup de projecteur sur la photographie dans tous ses états à la BnF.


À voir également :

 

A écouter sur FranceFineArt #podcast

 

NOIR & BLANC Une esthétique de la photographie
à la BnF François Mitterrand, Paris
du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024

communiqué de presse

Commissariat
Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie, BnF
Héloïse Conésa, chefe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF
Flora Triebel, conservatrice en charge de la photographie du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie, BnF
Dominique Versavel, conservatrice en charge de la photographie moderne au département des Estampes et de la photographie, BnF


Cette exposition rassemble des chefs-d’oeuvre en noir et blanc issus des collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France. Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Frank, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin… : les grands noms de la photographie française et internationale sont réunis dans un parcours qui présente environ 300 tirages et embrasse 150 ans d’histoire de la photographie en noir et blanc, depuis ses origines au XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine.

Le noir et blanc est indissociable de l’histoire de la photographie : ses évolutions, de la fin du XlXe siècle à aujourd’hui, en ont révélé la force plastique. Alors que le recours à la couleur s’intensifie à partir des années 1970, le noir et blanc se réinvente comme un moyen d’expression esthétique affirmé mettant l’accent sur le graphisme et la matière. La photographie en noir et blanc demeure moins onéreuse et plus simple mais sa persistance jusqu’à aujourd’hui s’explique surtout par le fait qu’elle a fini par incarner l’essence même de la photographie. Elle apparaît comme porteuse d’une dimension universelle, intemporelle voire mémorielle, là où la couleur serait la traduction du seul monde contemporain.

L’exposition aborde la question du noir et blanc sous un angle esthétique, formel et sensible en insistant sur les modes de création de l’image : effets plastiques et graphiques de contrastes, jeux d’ombres et de lumières, rendu des matières dans toute la palette des valeurs du noir au blanc. L’accent a été mis sur les photographes qui ont concentré et systématisé leur création artistique en noir et blanc, en ont expérimenté les possibilités et les limites ou en ont fait le sujet même de leur photographie tels Man Ray, Ansel Adams, Ralph Gibson, Mario Giacomelli ou Valérie Belin.

Une attention particulière a été portée à la qualité des tirages, à la variété des techniques et des papiers photographiques, mais aussi à l’impression du noir et blanc, les livres et revues ayant été longtemps le principal relais auprès du public de la création photographique.

La première commercialisation de procédés photographiques couleurs en 1907, puis leur généralisation avec les photographies chromogènes dans la seconde moitié du XXe siècle, auraient pu signifier la fin du noir et blanc. En effet, dès l’origine de la photographie, reproduire les couleurs naturelles a été l’aspiration des inventeurs. Malgré cela, la photographie monochrome se maintient fermement. De contrainte technique ou économique, la photographie noir et blanc devient au mitan du siècle un véritable parti pris artistique, face à une couleur, apanage des amateurs, de la publicité et de la presse. Réputée élitiste et passéiste, elle représente, pour ses défenseurs, un gage d’excellence graphique et plastique, de poésie, de mise à distance symbolique, d’universalité : pour eux, elle est LA photographie.

La Bibliothèque nationale de France a toujours été et demeure l’un des hauts lieux de collection de ces oeuvres en noir et blanc. Dans les années 1970-1980, elle a accompagné l’engagement de ses auteurs face à l’ivresse plasticienne de la couleur. Aujourd’hui, elle soutient le renouveau des pratiques monochromes, notamment argentiques.

Point fort des collections, le noir et blanc y est présent sous une grande variété d’usages, de sujets, de signatures. L’exposition propose une traversée résolument formelle de ces richesses. En confrontant les époques, les courants, les techniques, elle aborde les oeuvres de 207 photographes de 37 pays sous l’angle de leur écriture en noir et blanc, en s’affranchissant de toute contrainte chronologique. En présentant côte à côte photographies célèbres ou plus confidentielles, elle en souligne les traits stylistiques communs : contrastes, effets d’ombre et de lumière, rendus de matières par un nuancier des demi-teintes. Par son foisonnement, elle invite à percevoir toute la puissance et la vivacité créatrice du noir et blanc.

“Noir & Blanc : une esthétique de la photographie”
Collection de la Bibliothèque nationale de France
au Grand Palais, Paris
du 16 décembre 2020 au 1er février 2021

Interview de Héloïse Conésa, conservatrice en charge de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie de la BnF, et de Dominique Versavel, cheffe du service de la photographie et conservatrice en charge de la photographie moderne au département des Estampes et de la photographie de la BnF, commissaires de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et Paris, le 10 décembre 2020, durée 32’01, © FranceFineArt.

https://francefineart.com/2020/12/16/3022_noiretblanc/