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🔊 “Festival du Regard” 7ème édition, à Cergy-Pontoise, du 14 octobre au 27 novembre 2022

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“Festival du Regard“ 7ème édition
Bonjour la Nuit !

à Cergy-Pontoise

du 14 octobre au 27 novembre 2022

Festival du Regard


Interview de Sylvie Hugues, co-directrice artistique du Festival du Regard, par Anne-Frédérique Fer, à Cergy-Pontoise, le 13 octobre 2022, durée 23’52. © FranceFineArt. (Sylvie Hugues et Mathilde Terraube)

PODCAST –  Interview de Sylvie Hugues, co-directrice artistique du Festival du Regard,


par Anne-Frédérique Fer, à Cergy-Pontoise, le 13 octobre 2022, durée 23’52.
© FranceFineArt. 
(Sylvie Hugues et Mathilde Terraube)

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©Anne-Fréderique Fer, présentation presse, le 13 octobre 2022.

Extrait du communiqué de presse :

 

Todd Hido, House Hunting, #2424-B, 1999, Courtesy de l'artiste et de la Galerie Les filles du calvaire, Paris.
Todd Hido, House Hunting, #2424-B, 1999, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Les filles du calvaire, Paris.
Thierry Cohen, Villes éteintes, Paris 55’’ N 2012-08-13 LST 22:15. © Thierry Cohen /courtesy galerie Esther Woerdehoff.
Thierry Cohen, Villes éteintes, Paris 55’’ N 2012-08-13 LST 22:15. © Thierry Cohen /courtesy galerie Esther Woerdehoff.
Rubén Salgado Escudero, Solar Portraits, Cristóbal Céspedes Lorenzo et son jeune associé Francisco Manzanares Cagua transportent des noix de coco fraîchement cueillies à Copala (Mexique) où ils les vendront à une entreprise qui fabrique du beurre et de l’huile de coco.. © Rubén Salgado Escudero.
Rubén Salgado Escudero, Solar Portraits, Cristóbal Céspedes Lorenzo et son jeune associé Francisco Manzanares Cagua transportent des noix de coco fraîchement cueillies à Copala (Mexique) où ils les vendront à une entreprise qui fabrique du beurre et de l’huile de coco.. © Rubén Salgado Escudero.
Merry Alpern, Serie Dirty Windows, 1993. © Merry Alpern / courtesy galerie Miranda.
Merry Alpern, Serie Dirty Windows, 1993. © Merry Alpern / courtesy galerie Miranda.
Léon Gimpel, Les illuminations de Paris. Paris, 21 octobre 1937. Les illuminations de l’Exposition Universelle. Société Francaise de Photographie.
Léon Gimpel, Les illuminations de Paris. Paris, 21 octobre 1937. Les illuminations de l’Exposition Universelle. Société Francaise de Photographie.
Evgen Bavcar, Veronika, 1990. © Evgen Bavcar /courtesy galerie Esther Woerdehoff.
Evgen Bavcar, Veronika, 1990. © Evgen Bavcar /courtesy galerie Esther Woerdehoff.
Celine Croze, Siempre Que, 2015. © Celine Croze - courtesy galerie Sit Down.
Celine Croze, Siempre Que, 2015. © Celine Croze – courtesy galerie Sit Down.
Evgenia Arbugaeva, Arctic stories série Chukotka, 2019-2020. © Evgenia Arbugaeva / courtesy galerie In Camera.
Evgenia Arbugaeva, Arctic stories série Chukotka, 2019-2020. © Evgenia Arbugaeva / courtesy galerie In Camera.
Juliette Agnel, Taharqa et la nuit. © Juliette Agnel / courtesy galerie Clémentine de la Féronnière.
Juliette Agnel, Taharqa et la nuit. © Juliette Agnel / courtesy galerie Clémentine de la Féronnière.

Direction artistique : Sylvie Hugues et Mathilde Terraube




Edito – Bonjour la Nuit ! 

Festive ou inquiète, solitaire ou fantastique, la nuit – thème aussi ancien que « la nuit des temps » ! – a toujours inspiré les artistes… « Musique de Nuit » composée par Mozart, « Nuit étoilée » peinte par Van Gogh, « l’hymne de la nuit » écrite par Lamartine. Chez les photographes la nuit a d’abord été un défi. Un défi technique, l’étymologie du mot photographie « écrire avec la lumière » étant contraire à l’enregistrement de scènes obscures ou crépusculaires. Et pourtant… La nuit autorise toutes les libertés. Elle s’affranchit du réel pour faire entrer dans une dimension où les couleurs s’émancipent, la perspective s’aplanit et la ligne d’horizon disparaît, altérant notre perception. Les choses deviennent floues, les contours indistincts et dans les villes, les lumières artificielles viennent remplacer la lune et les étoiles, jusqu’à les faire disparaître… Dans l’imaginaire collectif, la nuit est perçue communément comme un autre monde. Le philosophe Michaël Foessel, auteur d’un ouvrage référence sur ce sujet, souligne : « consentir à la nuit c’est accepter de se soumettre aux expériences singulières qu’elle seule rend possibles. Bonne ou mauvaise, intime et sensible, elle ouvre un espace où l’on peut enfin, vivre sans témoin. »

Au Festival du Regard, nous avons donc envie de faire de la nuit, non pas simplement l’expression de la fin du jour, mais le début d’une autre expérience. Une expérience à laquelle nous vous convions en vous faisant déambuler à l’intérieur d’une galerie de boutiques abandonnées de la plus ancienne aile du fameux Centre Commercial des 3 Fontaines de Cergy. Un lieu singulier décrit par l’écrivaine Annie Ernaux dans « Regarde les lumières, mon amour » et repris dans son célèbre « Journal du dehors ». Traiter de la nuit dans un lieu dévoué à la consommation où les magasins brillent de mille feux pour attirer les passants, est un défi que nous n’avons pas hésité à relever… Car c’est notre rôle de mettre en lumière les travaux des photographes qui se sont emparés de ce sujet fascinant. Des pionniers de la pose longue, Léon Gimpel ou Brassaï, aux incontournables oiseaux de nuit que sont Anders Petersen, Todd Hido ou Merry Alpern, en passant par des décrocheurs d’étoiles tels que Juliette Agnel et Thierry Cohen, ils ont tour à tour su utiliser le pouvoir de l’obscur, les lueurs de l’ombre, pour nous faire basculer dans une autre dimension qui se résume par notre titre en forme d’oxymore : Bonjour la Nuit !

Sylvie Hugues et Mathilde Terraube, Directrices artistiques du Festival du Regard

FranceFineArt.com est partenaire média de la 7e édition du Festival du Regard





Présentation

Le thème de cette édition : Bonjour la nuit !

Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. Le festival a l’honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s’immerger dans le huis-clos d’un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l’artiste sur la scène photographique internationale. C’est avec « House Hunting », que Todd Hido s’est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l’ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux… Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d’étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C’est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons sont faux. L’éclairage urbain les a rendus invisibles… Par un tour de passe-passe numérique, le photographe français les fait réapparaître afin de nous faire prendre conscience de ce problème majeur nommé pollution lumineuse. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu’une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. Le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L’absence d’électricité, c’est le lot quotidien d’un milliard d’habitants sur terre. Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh.

Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Arctic Stories, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l’extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photographies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d’œuvre du compositeur Georges Bizet d’après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l’approche de la fin d’année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c’est à celui qui fera scintiller le plus d’ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d’un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu’elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C’est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l’Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.

La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l’age de 11 ans. Aveugle, le photographe réussi à saisir des scènes étranges et envoutantes… Le Festival du Regard n’oublie pas les pionniers du XIXe début XXe siècle : le duo Loewy & Puiseux et leur collecte de milliers de clichés de la lune, l’oeuvre de celui qui inventa Paris la nuit, l’immense Brassaï, ainsi que Léon Gimpel et ses autochromes des grands magasins illuminés réalisés en 1925, exposés dans un centre commercial… La boucle est bouclée !

Notre collaboration avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy initiée l’année dernière se poursuit. Il s’est concrétisée par un appel à projet lancé au printemps 2021 permettant à trois étudiants d’exposer pour la première fois : Maria Abdullaeva, Nadezhda Ermakhova et Alexis Boucher.

Cette année, une nouveauté, le lancement du Projet Erigere consistant en des ateliers photographiques menés avec les résidents de cet acteur majeur du logement social.

Fidèle à sa volonté de diffuser et d’échanger sur la culture, le festival continue d’organiser gracieusement des visites d’expositions où il sera possible de rencontrer certain.e.s des photographes exposé.e.s, et des lectures de portfolio avec des professionnels de l’image seront possibles sur inscription.

Toutes les expositions de « Bonjour la Nuit ! » sont en libre accès, un catalogue édité par Filigranes est offert aux visiteurs sur simple demande.



Les expositions 


#Centre Commercial des 3 Fontaines
– aile Cergy 3 – niveau +1

Juliette Agnel : Taharqa, de nuit

Merry Alpern : Dirty Windows

Evgenia Arbugaeva : Arctic Stories

Evgen Bavcar : L’Inaccessible étoile

René Burri : Blackout New York

Celine Croze : Siempre que…

Thierry Cohen: Villes éteintes

Françoise Evenou : Las Reinas del Bosque

Todd Hido : House hunting

Anders Petersen : Stockholm – Café Lehmitz

Ruben Salgado : Solar Portrait

Philong Sovan : City Night Light

Laure Vasconi : Merry Christmas

Kohei Yoshiyuki : The Park

La nuit vue par… : Brassaï, Léon Gimpel, Loewy & Puiseux et une sélection de photographies du XIXe siècle, début XXe.

Exposition des trois lauréats de l’appel à projets lancé avec l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Paris-Cergy (ENSAPC) sur le thème de la nuit : Maria Abdullaeva, Nadezhda Ermakhova et Alexis Boucher.

Expositions des ateliers photo menés avec Malik Dieng pour ERIGERE, l’Ecole Talentiel de Vauréal et l’association Wake up Café.

Projections des films autour de la Nuit réalisés par Céline Croze, Véronique Bourlon et Rima Samman


#SUR LA PLACE DES ARTS

Exposition autour du spectacle Carmen Street – Carte Blanche au photographe Ronan Guillou.

Exposition Bambino (le Festival du Regard à destination du jeune public)