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“Hyperréalisme” Ceci n’est pas un corps, au musée Maillol, Paris, du 8 septembre 2022 au 5 mars 2023

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“Hyperréalisme” 
Ceci n’est pas un corps

au musée Maillol, Paris

du 8 septembre 2022 au 5 mars 2023

musée Maillol


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HyperrŽalisme. Ceci nÕest pas un corps
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© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 7 septembre 2022.


Zharko Basheski, Ordinary Man, 2009-10. Polyester resin, fiberglass, silicone, hair, 220 x 180 x 85 cm. Collection of the artist. © Zharko Basheski. Courtesy of the artist and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Zharko Basheski, Ordinary Man, 2009-10. Polyester resin, fiberglass, silicone, hair, 220 x 180 x 85 cm. Collection of the artist. © Zharko Basheski. Courtesy of the artist and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Duane Hanson, Cowboy with Hay. 1984/1989. Bronze, polychromed in oil, mixed media, with accessoires Lifesize. Jude Hess Fine Arts. © Estate of Duane Hanson / VG Bild-Kunst,. Bonn 2022. Courtesy of Jude Hess Fine Arts and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Duane Hanson, Cowboy with Hay. 1984/1989. Bronze, polychromed in oil, mixed media, with accessoires Lifesize. Jude Hess Fine Arts. © Estate of Duane Hanson / VG Bild-Kunst,. Bonn 2022. Courtesy of Jude Hess Fine Arts and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.

Texte de Sylvain Silleran

Patricia Piccinini, The Comforter, 2010. Silicone, fibreglass, steel, fox fur, human hair, clothing, 60 x 80 x 80 cm. Olbricht Collection. © Patricia Piccinini. Courtesy of Olbricht Collection and the artist. Patricia Piccinini. The Comforter 2010 Silicone.
Patricia Piccinini, The Comforter, 2010. Silicone, fibreglass, steel, fox fur, human hair, clothing, 60 x 80 x 80 cm. Olbricht Collection. © Patricia Piccinini. Courtesy of Olbricht Collection and the artist. Patricia Piccinini. The Comforter 2010 Silicone.
John DeAndrea, Dying Gaul, 2010. Polychromed Bronze. Edition 2 / 2, 66 x 162 x 64 cm. Courtesy of Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris. © John DeAndrea. Courtesy of Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris and Institute for Cultural Exchange, Tübingen. Photo © clérin-morin photographie.
John DeAndrea, Dying Gaul, 2010. Polychromed Bronze. Edition 2 / 2, 66 x 162 x 64 cm. Courtesy of Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris. © John DeAndrea. Courtesy of Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris and Institute for Cultural Exchange, Tübingen. Photo © clérin-morin photographie.
Tony Matelli, Josh, 2010. Silicone, steel, hair, urethane and clothing. 77 x 183 x 56 cm, Edition of 3. Collection of the artist. © Tony Matelli. Courtesy of the artist and Institute for Cultural. Exchange, Tübingen.
Tony Matelli, Josh, 2010. Silicone, steel, hair, urethane and clothing. 77 x 183 x 56 cm, Edition of 3. Collection of the artist. © Tony Matelli. Courtesy of the artist and Institute for Cultural. Exchange, Tübingen.
Sam Jinks, Woman and Child, 2010. Mixed Media, 145 x 40 x 40 cm, Edition of 3. Collection of the artist.. © Sam Jinks. Courtesy of the artist, Sullivan+Strumpf, Sydney and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Sam Jinks, Woman and Child, 2010. Mixed Media, 145 x 40 x 40 cm, Edition of 3. Collection of the artist.. © Sam Jinks. Courtesy of the artist, Sullivan+Strumpf, Sydney and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.

 



Une femme se tient face contre le mur, le visage enfoui dans un sweat-shirt. Caroline, sculpture de Daniel Firman, est saisissante de réalisme. On marque un temps d’hésitation à voir quelqu’un dans cette étrange position parmi les visiteurs, la croyant un instant réelle. L’hyperréalisme prend résidence au musée Maillol, des drames de John Deandrea façon happening de 1969 jusqu’aux bugs numériques de Evan Penny.

Une jeune femme nue s’est glissée parmi les statues de Maillol, un homme agonise au sol sous le regard morne de la femme de ménage de Tom Kuebler. Celle-ci le contemple, lasse, le seau à la main et la clope au bec, une moue maussade à l’idée de devoir nettoyer tout ça. Duane Hanson aussi montre des gens modestes, des travailleurs sortis d’une chanson de Bruce Springsteen. L’un est assis sur sa caisse à outils, se reposant un instant avant de reprendre sa perceuse, l’autre est descendu de son escabeau, le pistolet à silicone à la main. Un peu plus loin un cowboy s’est appuyé au mur à côté d’une botte de foin. La question sociale est posée avec simplicité, avec tendresse, comme une évidence. A l’opposé le propos de Peter Land avec Back to square one est bien appuyé. Un homme dort dans un carton, laissant dépasser sa tête. Mais le carton se prolonge en un long tunnel en demi-cercle. A l’autre bout, des pieds dépassent, faisant de cet homme un personnage distendu, un corps élastique de cartoon. Cette exagération rompt le silence que l’hyper réalisme sait si bien imposer et en fait un sujet de spectacle. D’ailleurs le buste de Warhol n’est pas loin, Kazu Hiro en a bien représenté le regard froid et opportuniste.

Walter Adam Casotto découpe des petits morceaux de corps et les agrandit démesurément: lèvres, paupière close, paume d’une main, téton ressemblent à des coupes géologiques. La peau en petits cubes vus au microscope est tatouée de dessins d’enfants, des papillons, une maison, une fusée. C’est poétique comme les fragments d’un géant graffité, un géant de rêve ou un rêve de géant. Ces petits bouts d’humain presque coupés au hasard ont pourtant un pouvoir d’évocation et d’émotion troublant.

Dans l’étreinte de Marc Sijan, Il y a toute la fragilité de l’homme. Ses amants enlacés s’agrippent l’un à l’autre avec l’énergie du désespoir, échappant pour un instant à leurs blessures. Leurs visages sont absents de notre monde, rendant obscène notre regard sur leur intimité. Nous devenons des intrus de cette nudité, celle des vies, de la nôtre. Sa femme agenouillée, que le changement d’échelle rapproche du travail de Ron Mueck, crie par sa seule position l’intensité de sa terrible prière. Sam Jinks présente une vielle femme portant un bébé. Les rides de l’une font écho à celles de l’autre, jeunesse contre vieillesse. Le visage paisible de l’ainée et celui, soucieux, de l’enfant semblent avoir été échangés. La rencontre des deux extrémités de la vie est une capitulation de toutes les vanités, un délicat abandon, beau et vulnérable.

La Vénus de Fabio Viale en polystyrène expansé, semblant si légère, fragile, s’effrite déjà en petite boulettes. Elle est en fait sculptée dans du marbre blanc. Un homme s’enfonce dans un coussin, Icare désarticulé tombé du ciel au corps se dégonflant. Les repères se brouillent, dans cette distorsion s’ouvre un nouvel univers, d’autres possibilités de récit. Evan Penny utilise les déformations d’images que permet un logiciel et en fait une image tridimensionnelle. Le glitch devient réel, le buste d’un homme se déforme au fur et à mesure de nos pas, une tête plate qui se tord. Nos sens s’affolent, on perd pied dans ce réel qui se dérobe sous nos yeux. Un visage se démultiplie en un panoramique flou, une reflexion de miroir de labyrinthe. Le réel se fige comme une machine en panne, un cauchemar à la Matrix.

Assise par terre contre le mur d’un couloir, la petite fille de Patricia Piccinini aux bras et jambes velus de loup-garou tient dans les bras un bébé monstrueux, difforme. Une créature des enfers médiévaux à la chair douce et écœurante, aux rondeurs molles qu’elle serre affectueusement dans ses bras. Lorsque passe un visiteur la relation se crée, l’homme et la sculpture deviennent alors deux versions du réel. Qui est qui dans cette pénombre, qui est sain, qui est fou ?

 

Sam Jinks, Untitled (Kneeling Woman), 2015. Silicone, pigment, resin, human hair, 30 x 72 x 28 cm. Collection of the artist. © Sam Jinks. Courtesy of the artist, Sullivan+Strumpf, Sydney and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Sam Jinks, Untitled (Kneeling Woman), 2015. Silicone, pigment, resin, human hair, 30 x 72 x 28 cm. Collection of the artist. © Sam Jinks. Courtesy of the artist, Sullivan+Strumpf, Sydney and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Daniel Firman, Caroline, 2014. Resin, clothes, 162 x 43 x 47 cm Unique. Petersen Collection. Daniel Firman. Photograph: Claire Dorn. Courtesy of the artist, Galerie Perrotin and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.
Daniel Firman, Caroline, 2014. Resin, clothes, 162 x 43 x 47 cm Unique. Petersen Collection. Daniel Firman. Photograph: Claire Dorn. Courtesy of the artist, Galerie Perrotin and Institute for Cultural Exchange, Tübingen.

Communiqué de presse :

Les coproducteurs de l’exposition :  agence Tempora et Institute for Cultural Exchange (IKA)

L’exposition Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps sera visible au Musée Maillol à Paris à partir du 8 septembre 2022. Une exposition coproduite par Tempora et le Musée Maillol, conçue et réalisée par IKA et Tempora, avec le concours du Mémorial de Caen.

Après Bilbao, Canberra, Rotterdam, Liège, Bruxelles ou encore Lyon où elle a connu un immense succès, l’exposition itinérante, enrichie et dans une version en partie inédite, s’arrête dans un superbe écrin à la mesure de la qualité des oeuvres présentées : le Musée Maillol. Quelques mois durant, Paris devient la capitale de l’hyperréalisme !

« Ceci n’est pas un corps » : emprunté à La trahison des images de Magritte, le titre de l’exposition exprime bien l’idée que plus on cherche à se saisir du réel, plus il s’éloigne. Une quarantaine d’oeuvres, 6 sections et une ligne du temps reprennent les nombreuses formes de représentation du corps dans l’histoire de l’art, elle présente le vaste champ des possibles exploré par les artistes hyperréalistes. Chaque section s’articule autour d’un concept formel fournissant les clés de compréhension nécessaires pour appréhender les oeuvres.

La sélection proposée offre un aperçu condensé du mouvement hyperréaliste et révèle à quel point la représentation de l’humain a toujours été sujette à évolution. Comme tout grand art, l’hyperréalisme nous tend un miroir dans lequel se reflète notre époque tourmentée. C’est inattendu, saisissant, parfois angoissant, souvent amusant et toujours passionnant. Le visiteur pourra également découvrir la manière dont travaillent les artistes, grâce à plusieurs espaces où sont présentées des interviews et des vidéos les montrant à l’oeuvre.

La notion d’hyperréalisme apparaît dans les années 1960 en sculpture. Comme son nom l’indique, elle cherche à imiter les formes et les textures du corps humain afin d’en offrir une illusion parfaite, donnant le sentiment de se trouver face à une réplique exacte de la réalité. Ce mouvement émerge d’abord aux États-Unis, où des artistes tels que Duane Hanson, John DeAndrea et George Segal se tournent vers une représentation réaliste du corps par le modelage, le moulage et l’application polychrome de peinture à la surface de leurs sculptures. Les générations suivantes d’artistes tels que Maurizio Cattelan, Ron Mueck, Sam Jinks ou le Français Fabien Mérelle vont poursuivre dans cette voie tout en développant leur propre langage.

Proposer cette exposition dans un musée consacré à l’oeuvre d’un sculpteur – Aristide Maillol – est doublement pertinent. Cette initiative permet non seulement d’inscrire le mouvement hyperréaliste dans une histoire séculaire de la sculpture, mais aussi de confronter deux approches de la représentation du corps.

L’exposition Hyperréalisme a été auparavant présentée à la Sucrière à Lyon, à Tour et Taxis à Bruxelles, au Musée de la Boverie à Liège, au Musée des Beaux-Arts de Bilbao (Espagne), au Musée d’Art Contemporain de Monterrey (Mexique), à la National Gallery de Canberra (Australie) et à la Kunsthal de Rotterdam.



Anvant-Propos

Comme son nom l’indique, la sculpture hyperréaliste cherche à imiter les formes, les contours et les textures du corps humain afin d’en offrir une illusion parfaite. La précision technique mise au service de la reproduction fidèle du moindre détail, donne le sentiment de se trouver en présence d’une réplique exacte de la réalité.

En sculpture, l’hyperréalisme voit le jour dans les années 1960 en réaction à l’esthétique dominante de l’Art abstrait, à l’instar du Pop Art et du Photoréalisme. Aux États-Unis, où le mouvement est apparu en premier, des artistes tels que Duane Hanson, John DeAndrea et George Segal se tournent vers une représentation réaliste du corps, une voie pourtant considérée depuis longtemps comme désuète et dépassée. En utilisant des techniques traditionnelles telles que le modelage, le moulage et l’application polychrome de peinture à la surface de leurs sculptures, ces pionniers vont créer une imagerie humaine saisissante de vérité. Les générations suivantes d’artistes vont poursuivre dans cette voie, tout en développant leur propre langage.

Cette exposition présente le vaste champ des possibles exploré par les hyperréalistes. Chacune de ses six sections s’articule autour d’un concept formel fournissant les clés de compréhension nécessaires pour appréhender individuellement chaque oeuvre. La sélection des oeuvres offre pour la première fois un aperçu condensé du mouvement hyperréaliste et révèle à quel point la représentation de l’humain a toujours été sujette à évolution. Les origines variées des artistes présentés (des États-Unis à l’Australie, en passant par l’Italie, l’Espagne, la Belgique et la Grande-Bretagne) soulignent bien le caractère international du mouvement, dont les ramifications perdurent à travers le monde jusqu’à aujourd’hui.

Comme tout grand courant/tendance artistique, l’hyperréalisme tend un miroir, dans lequel se reflète notre époque tourmentée. C’est inattendu, saisissant, déroutant, parfois angoissant, souvent amusant. C’est passionnant.

#CeciNestPasUnCorps #ExpoHyperrealisme #Hyperrealisme #TemporaExpo



Les artistes :
Duane Hanson / John Deandrea / George Segal / Ron Mueck / Berlinde De Bruyckere / Maurizio Cattelan / Jacques Verduyn / Kazu Hiro / Patricia Piccinini / Sam Jinks / Carole A. Feuerman / Marc Sijan / Daniel Firman / Erwin Wurm / Fabien Mérelle / Gilles Barbier / Mathilde Ter Heijne / Allen Jones / Peter Land / Tony Matelli / Zharko Basheski / Evan Penny / Fabio Viale / Jamie Salmon / Tom Kuebler / Mel Ramos / Glaser/Kunz / Valter Adam Casotto / Brian Booth Craig / Robert Graham