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🔊 “Henri Cartier-Bresson” Revoir Paris, au musée Carnavalet – Histoire de Paris, du 15 juin au 31 octobre 2021

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“Henri Cartier-Bresson“ Revoir Paris

au musée Carnavalet – Histoire de Paris

du 15 juin au 31 octobre 2021

Musée Carnavalet – Histoire de Paris

Interview de Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson, et co-commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 juin 2021, durée 14’30.© FranceFineArt.

PODCAST Interview de Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson, et co-commissaire de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 juin 2021, durée 14’30.© FranceFineArt.

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Henri Cartier-Bresson
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©Anne-Fréderique Fer, vernissage presse, le 14 juin 2021.

Henri Cartier-Bresson, Le pont des Arts, 1936. Collection Fondation Henri Cartier-Bresson. © Fondation Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos.
Henri Cartier-Bresson, Le pont des Arts, 1936. Collection Fondation Henri Cartier-Bresson. © Fondation Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos.
Henri Cartier-Bresson, Libération de Paris, 25 août 1944. Collection Fondation Henri Cartier-Bresson. © Fondation Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos.
Henri Cartier-Bresson, Libération de Paris, 25 août 1944. Collection Fondation Henri Cartier-Bresson. © Fondation Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos.

Extrait du communiqué de presse :



commissariat général :
Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris
François Hébel, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson

commissariat scientifique :
Anne de Mondenard, conservatrice en chef, musée Carnavalet – Histoire de Paris,
Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson
Aude Raimbault,, conservatrice des collections, Fondation Henri Cartier-Bresson

 

Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet – Histoire de Paris s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’oeuvre d’Henri Cartier-Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.

Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.

À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse  internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et  expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.

Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste. Les photographies sont issues pour majorité des  collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson.

Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.

Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées.

Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.





Paris
par Eugène Atget (1857 – 1927) et Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)

Environ deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d’un art relativement nouveau, l’enregistrement photographique. Dans une double exposition exceptionnelle et des approches inédites, la Fondation HCB (du 3 juin au 19 septembre 2021) et le musée Carnavalet – Histoire de Paris (du 15 juin au 31 octobre 2021), s’associent pour montrer, à partir de leurs collections, l’essence de la capitale dans l’œuvre de ces deux grandes figures de la photographie française.

Henri Cartier-Bresson, subjugué par l’approche d’Eugène Atget, l’imitera jusqu’au moment où il découvre le Leica et « l’image à la sauvette ». « Prendre la poudre d’escampette » après avoir enregistré ce qu’il a vu, comme le disait souvent CartierBresson, reste sa provocation favorite alors que pour Atget, dès l’aube, son lourd chargement sur le dos, l’enregistrement est très réfléchi ; on y devine peu de hasards mais un plaisir de la vision qui s’affirme avec le temps.

Atget, plus intéressé par la ville, depuis l’architecture la plus classique jusqu’aux cours les plus reculées, a mis en images de façon obsessionnelle un Paris marqué par l’histoire, proposant ses tirages à des artistes, des musées ou des bibliothèques. Les personnages qui s’invitent dans le cadre se fondent dans le décor. Henri CartierBresson, après avoir fréquenté les surréalistes dans les années vingt, se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Plus que la ville, c’est l’Homme qui l’intéresse, il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Son boitier ne le quitte pas, photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois, une flânerie parfois guidée par un reportage qui lui était demandé. Atget n’a rien dit ou presque sur son travail. Des propos rapportés ont servi à définir un projet essentiellement documentaire mais son approche directe et emprunte de poésie a fasciné nombre de ses contemporains, d’où les commentaires les plus contradictoires sur cette oeuvre atypique.

CartierBresson, dont le musée Carnavalet possède une belle collection, a beaucoup commenté son travail et surtout en opposition à ce que l’on voulait lui faire dire. Il en résulte une autre complexité confirmée par l’examen de ses archives conservées au sein de sa fondation.

Photographes, Atget et Cartier-Bresson sont aussi de grands lecteurs. Ces deux figures foncièrement indépendantes, un brin austères, n’ont cultivé ni concepts intellectuels ni principes artistiques pour se fonder sur la valeur de l’expérience. Ils invitent à exercer notre regard, à considérer la complexité de ce monde comme la source même de notre faculté imaginaire. L’Histoire a voulu que ces deux oeuvres, émancipatrices de la photographie, soient d’abord reconnues aux États-Unis, avant de laisser chacune une postérité immense. Les deux commissaires ont voulu que cette sélection originale reflète la dimension poétique des deux auteurs.

À l’occasion de la réouverture des musées, et notamment celle du musée Carnavalet après quatre années de fermeture pour travaux, c’est une célébration de Paris par des regards singuliers, avant qu’elle ne devienne l’une des villes les plus photographiées au monde.

À la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris – Eugène Atget. Voir Paris du 3 juin au 19 septembre 2021 avec un ouvrage éponyme, publié par Atelier EXB.

L’article sur FranceFineArt :  https://francefineart.com/2021/06/03/3089_atget-voir-paris/