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🔊 “Hubert Duprat” au MusĂ©e d’Art moderne de Paris, du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongĂ©e jusqu’au 27 juin 2021)

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“Hubert Duprat” 

au Musée d’Art moderne de Paris

du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongĂ©e jusqu’au 27 juin 2021)

MusĂ©e d’Art moderne de Paris

PODCAST - Interview de Jessica Castex, commissaire de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 septembre 2020, durée 11’19. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Jessica Castex, commissaire de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 septembre 2020, durée 11’19, © FranceFineArt.


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© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 17 septembre.

Hubert Duprat, L’Atelier ou la montée des images, 1983-1985. Cibachrome, 80 x 120 cm. Collection Frac Poitou-Charentes, Angoulême © ADAGP, Paris, 2020. Photo : H. Duprat.
Hubert Duprat, L’Atelier ou la montée des images, 1983-1985. Cibachrome, 80 x 120 cm. Collection Frac Poitou-Charentes, Angoulême © ADAGP, Paris, 2020. Photo : H. Duprat.
Hubert Duprat, Cassé-Collé, 1991-1994.Calcaire, 90 x 200 x 170 cm. Don des Amis du Centre Pompidou, Groupe d’Acquisition pour l’Art Contemporain, 2020. Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle, exposition Le Creux de l’Enfer, 1994. © ADAGP, Paris, 2020Photo : F. Delpech.
Hubert Duprat, Cassé-Collé, 1991-1994.Calcaire, 90 x 200 x 170 cm. Don des Amis du Centre Pompidou, Groupe d’Acquisition pour l’Art Contemporain, 2020. Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle, exposition Le Creux de l’Enfer, 1994. © ADAGP, Paris, 2020Photo : F. Delpech.

Extrait du communiquĂ© de presse :

Commissaire : Jessica Castex

Assistante de l’exposition : Asia Bretonnier



Pour la première fois en France, l’oeuvre d’Hubert Duprat fait l’objet d’une rétrospective au Musée d’Art moderne de Paris. À travers divers ensembles, photographiques, sculpturaux et la réactivation d’oeuvres in situ, l’exposition retrace l’itinéraire de cet artiste français, né en 1957 et qui depuis plus de trente ans développe sa pratique à la manière d’un chercheur, plus doué pour la traque que pour la capture selon ses propres mots.


L’exposition rend compte des lignes de force d’une création aussi ouverte que labyrintique qui fédère le monumental et la miniature, les lignes épurées et une virtuosité maniériste. Riche, exigeante et complexe, l’oeuvre d’Hubert Duprat s’enrichit aussi du hasard et de l’empirisme. Inspirée par la découverte d’objets, de vestiges ou de textes, elle conjugue une mise à l’épreuve des matières, des techniques et des gestes.


L’artiste puise indiffĂ©remment dans la nature ou dans la manufacture des Ă©trangetĂ©s minĂ©rales (pyrite, calcite, ulexite..), vĂ©gĂ©tales (ambre), animales (corail) ou des matĂ©riaux industriels courants (polystyrène, bĂ©ton, paraffine, pâte Ă  modeler…). Les procĂ©dĂ©s, dĂ©placĂ©s de leur domaine d’origine, proviennent en grande partie de l’artisanat comme la marqueterie, l’orfèvrerie, la tapisserie d’ameublement, mais Ă©galement des arts populaires Ă  l’exemple de l’art filaire. 


La création d’Hubert Duprat s’appuie sur des artefacts, des objets de savoir issus de domaines aussi divers que les premières industries lithiques, les ruines antiques, le religieux ou le décoratif des XVIème et XVIIème siècles. Montrant l’ampleur d’une prospection anthropologique, l’exposition questionne ces objets qui font monde.


La question de l’atelier est un point d’origine dans la production de l’artiste. Il a donné lieu au début des années quatre-vingt à de multiples spéculations qui ont emprunté successivement la forme de camera obscura, de panneaux teintés et marquetés et de reconstitutions architecturales en béton. Une structure de ce type emboîtée dans l’un des espaces du musée semble défier les lois de l’apesanteur. Peu montrés depuis leur création, ces travaux occuperont une place centrale dans l’exposition.


Le mode de vie des larves de Trichoptères inspire à Hubert Duprat dès ses débuts une oeuvre fondatrice. Observant les modes de construction de l’insecte qui bâtit un cocon avec des éléments prélevés dans son milieu aquatique, l’artiste pourvoit l’animal de paillettes d’or et de perles et lui délègue l’exécution d’étuis délicats L’ensemble intitulé Miroir du Trichoptère / The Caddisfly’s Mirror, fruit d’une recherche de près de trente ans et constitué de deux mille ouvrages, de gravures, de photographies, d’objets et de films prendra place dans un espace dédié au sein des collections permanentes.


Ainsi le MusĂ©e d’Art Moderne de Paris propose avec cette exposition une vision synthĂ©tique d’une oeuvre au long cours. Une production qui se dĂ©ploie dans la durĂ©e, Ă  distance des mouvements et des classifications et prend tout son sens dans l’exploration et la quĂŞte. 


Une publication accompagne l’exposition. Elle réunit de nombreuses contributions de critiques et d’écrivains: Patricia Falguières, Fabien Faure, Anna Gritz, Pierre Senges, ainsi que Christian Besson, Nicole Caligaris, Noëlle Chabert, Martin Herbert, Bertrand Prévost, Natacha Pugnet et Roland Recht. Largement illustré, cet ouvrage de référence propose une synthèse de la production de l’artiste associant reportage photographique de l’exposition et images inédites d’archives.