Agenda CulturelIncontournables 2Podcasts

🔊 “L’art est dans la rue” au Musée d’Orsay, Paris, du 18 mars au 6 juillet 2025

Partage


“L’art est dans la rue“

au Musée d’Orsay, Paris


du 18 mars au 6 juillet 2025

Musée d’Orsay


previous arrow
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
next arrow
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
LÕart est dans la rue
previous arrow
next arrow
©Anne-Fréderique Fer, vernissage presse, le 17 mars 2025.

Entretien avec Elise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d’Orsay, et Sandrine Maillet, chargée de la collection d’affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France, co-commissaires scientifiques de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 26’39, © FranceFineArt.

PODCAST –  Entretien avec
Elise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d’Orsay,
et Sandrine Maillet, chargée de la collection d’affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France, co-commissaires scientifiques de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 26’39.
© FranceFineArt.

son à insérer (click sur remplacer et changer à partir d’un url)

Extrait du communiqué de presse :


Pierre Bonnard (1867-1947), Imprimerie Edward Ancourt (Paris), La Revue blanche, 1894. Lithographie en couleurs, 80 X 62 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Pierre Bonnard (1867-1947), La Revue blanche, Imprimerie Edward Ancourt (Paris), 1894. Lithographie en couleurs, 80 X 62 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Henri Gustave Jossot (1866 – 1951), Guignolet. Cointreau, Imprimerie Camis (Paris), 1898. Lithographie en couleurs, 130 X 100 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Henri Gustave Jossot (1866 – 1951), Guignolet. Cointreau, Imprimerie Camis (Paris), 1898. Lithographie en couleurs, 130 X 100 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Anonyme, Maison de la Belle Jardinière, Imprimerie Rouchon (Paris), 1849. Gravure sur bois en couleurs, 274 X 216 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Anonyme, Maison de la Belle Jardinière, Imprimerie Rouchon (Paris), 1849. Gravure sur bois en couleurs, 274 X 216 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Georges Chevalier (1882 – 1967), Paris, place de la Bourse, 5 juin 1914. Autochrome, 9 x 12 cm. Collection Archives de la Planète, musée départemental Albert-Kahn, dpt des Hauts-de-Seine.
Georges Chevalier (1882 – 1967), Paris, place de la Bourse, 5 juin 1914. Autochrome, 9 x 12 cm. Collection Archives de la Planète, musée départemental Albert-Kahn, dpt des Hauts-de-Seine.
Louis-Robert Carrier-Belleuse (1848-1913), L’Étameur, 1882. Huile sur toile, 64,8 X 97,8 cm. Collection particulière. Photo Studio Redivivus.
Louis-Robert Carrier-Belleuse (1848-1913), L’Étameur, 1882. Huile sur toile, 64,8 X 97,8 cm. Collection particulière. Photo Studio Redivivus.

Commissariat général :

Sylvie Aubenas, conservatrice générale, directrice du département des Estampes et de la Photographie, Bibliothèque nationale de France
Christophe Leribault, président de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles



Commissariat scientifique :

Musée d’Orsay

Elise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d’Orsay
Clémence Raynaud, conservatrice en chef Architecture, musée d’Orsay
Avec la collaboration de Marie-Liesse Boquien et Claire Guitton, chargées d’études documentaires, musée d’Orsay

Bibliothèque nationale de France

Sandrine Maillet, chargée de la collection d’affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France
Anne-Marie Sauvage, conservateur général de bibliothèque honoraire



À travers un ensemble exceptionnel de près de 300 oeuvres, L’art est dans la rue interroge l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Co-organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’exposition constitue une première à cette échelle. En effet, à Paris, aucune manifestation d’envergure n’a encore été consacrée à ce phénomène de société et n’a réuni autant de réalisations marquantes des « Maîtres de l’affiche ». Bonnard, Chéret, Grasset, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec… Conçu comme une plongée saisissante dans l’univers visuel de la ville du XIXe siècle, le parcours retrace l’âge d’or de l’affiche artistique en analysant les mutations sociales et culturelles qui ont favorisé son développement, dialoguant avec un ensemble unique d’affiches, peintures, photographies, costumes, sculptures et objets d’art décoratif qui évoquent l’univers efferves­cent de la rue au tournant du siècle.

L’affiche transforme la ville

Peintures, dessins, estampes et photographies rendent compte de la prolifération des images, qui investissent le moindre espace vacant : les murs et les palissades, mais aussi les kiosques, les colonnes Morris, les urinoirs, le métropolitain et jusqu’aux êtres humains eux-mêmes, transformés en hommes-sandwichs. Ces supports constituent les cimaises d’un nouvel univers visuel, qui cherche à capter le regard des passants. Transformée par les grands travaux haussmanniens, assainie et équipée, la rue « moderne » est aussi l’un des espaces fondamentaux de l’expression politique et des revendications sociales. Dangereux pour le pouvoir en place, ce lieu où se déploie la publicité est pour le critique d’art Roger Marx « la rue toujours animée, grouillante, où se discute et se prononce le suffrage universel » (Les Maîtres de l’Affiche, 1895).

L’avant-garde est dans la rue

Dans les domaines social, culturel et artistique, la rue est à la fois lieu de vie, d’exposition et objet de représentation. L’affiche des années 1880-1900 porte en elle les fantasmes et les réalités d’une époque. Issue des progrès techniques et de la société de consommation naissante, elle constitue un champ progressive­ment investi par de grands artistes. Dans le sillage de Jules Chéret, surnommé « le roi de l’affiche » dans la presse, Henri de Toulouse-Lautrec, Eugène Grasset, Alphonse Mucha, Théophile Alexandre Steinlen, les Nabis – Pierre Bonnard, Henri-Gabriel Ibels, Edouard Vuillard, ou encore Félix Vallotton – sont salués comme les maîtres du genre. Les critiques s’emparent du phénomène et valo­risent à la fois les qualités plastiques de « l’affiche moderne » et son rôle dans la démocratisation de l’accès à l’art. L’affiche devient également un objet de collection et d’expositions et « l’affichomanie » s’empare des amateurs. Accédant au rang d’oeuvre d’art, elle entre dans un système comparable et des marchands d’estampes, comme Edmond Sagot, se spécialisent dans la vente d’affiches.

L’affiche, art social

À la fin du XIXe siècle, le mythe en construction d’une « belle époque » tend à escamoter la rue des émeutiers et des indigents pour lui substituer une idyllique rue de plaisir, de divertissements et de consommation accessible. L’affiche est le lieu d’affirmation de pratiques nouvellement libéralisées : fréquentation des cabarets, apparition du sport, féminité exacerbée. Offerte à tous par son exposition en pleine rue, elle peut porter une ambition sociale et devenir le médium privilégié de « l’art pour tous ». Les milieux anarchistes et libertaires jouent un rôle moteur dans l’apparition des premières images politiques sur les murs, dans l’espace public. Dans un premier temps, celles-ci se concentrent dans la publicité liée à la presse militante. Au début du XIXe siècle, des artistes comme Jules Grandjouan inventent un langage mural, conçu pour frapper l’opinion publique dans l’espace urbain. Rompant avec la vision intime du dessin de presse, cette nouvelle rhétorique devait marquer durablement l’affichage politique.

Henri de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901), Moulin Rouge. La Goulue, Imprimerie Charles Lévy (Paris), 1891. Lithographie en couleurs, 166 X 115 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Henri de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901), Moulin Rouge. La Goulue, Imprimerie Charles Lévy (Paris), 1891. Lithographie en couleurs, 166 X 115 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.
Anonyme, Imprimerie Rouchon (Paris), À l’OEil. On donne à l’OEil, 1864. Gravure sur bois en couleurs, 125 X 98 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.

Anonyme, À l’OEil. On donne à l’OEil, Imprimerie Rouchon (Paris), 1864. Gravure sur bois en couleurs, 125 X 98 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.

Clémentine-Hélène Dufau (1869 - 1937), La Fronde, Imprimerie Charles Verneau (Paris), 1898. Lithographie en couleurs, 100 X 140 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.

Clémentine-Hélène Dufau (1869 – 1937), La Fronde, Imprimerie Charles Verneau (Paris), 1898. Lithographie en couleurs, 100 X 140 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie Photo BnF.