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🔊 “Etienne Pottier” Les derniers jours de Pompéi, à la Galerie LJ, Paris, du 8 mai au 26 juin 2021

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“Etienne Pottier”
Les derniers jours de Pompéi

Ă  la Galerie LJ, Paris

du 8 mai au 26 juin 2021


Galerie LJ

PODCAST - Interview de Etienne Pottier, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 mai 2021, durée 23’20. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Etienne Pottier,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 mai 2021, durée 23’20,
© FranceFineArt.


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Etienne Pottier
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©Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, visite de l’exposition avec Etienne Pottier, le 6 mai 2021

Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
pour tous les visuels : Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.
Etienne Pottier, Les derniers jours de Pompéi. Exposition Galerie LJ, Paris, 2021.

Extrait du communiquĂ© de presse :





La Galerie LJ prĂ©sente la seconde exposition en ses murs de l’artiste français Etienne Pottier (nĂ© en 1983), intitulĂ©e « Les Derniers Jours de PompĂ©i Â» en rĂ©fĂ©rence, non pas au roman ou ses interprĂ©tations cinĂ©matographiques, mais Ă  un morceau sur une mixtape de rap français, Phonographe (1999), dans laquelle on peut entendre : « Dans ta tĂŞte, c’est les derniers jours de PompĂ©i, les derniers jours arrivent, Ă  ce qu’on dit bientĂ´t, celui de mon pays Â». Il sera ainsi question, dans cette nouvelle exposition personnelle, de collapsologie et d’apocalypse, oĂą PompĂ©i se dresse en figure de proue, bien qu’ensevelie sous une pluie de cendres et de pierres ponces.




Etienne Pottier vit et travaille Ă  Paris. Il sort diplĂ´mĂ© de l’ENSAD (Ecole Nationale SupĂ©rieure des Arts DĂ©coratifs) en 2009. Après un dĂ©but de carrière dans le roman graphique puis un long passage par la photographie, il ressent le besoin de revenir au dessin et monte un atelier de gravure. La cĂ©ramique ne lui est pas complètement Ă©trangère lorsqu’il achète son premier four en 2015 : il s’adonne depuis lors rageusement Ă  cette pratique. Pottier se souvient d’ailleurs que dès l’école primaire, il Ă©tait inscrit Ă  un atelier de cĂ©ramique et modelait dĂ©jĂ  des crânes.




Différents moments de sa vie passés au sein de milieux marginaux (free-parties, motards), ainsi que certains artistes, l’ont progressivement guidé vers ce qu’il crée aujourd’hui. Le genre musical du heavy metal, et l’esthétique qui lui est associée, est une source indéniable d’inspiration dans son travail. Propulsé dans cet univers très jeune via son grand frère, Etienne Pottier s’est imprégné de mille sons, voix gutturales, histoires et images, plutôt violentes quoiqu’aussi empreintes de poésie et de spiritualité. Les romans graphiques de Blutch ou d’Aristophane (édition L’Association) ont également été une source d’inspiration majeure. Pottier cite aujourd’hui les photographes Peter Beard et Eugène Smith, tout autant que Dürer, Le Greco, ou Munch : des artistes qui se rejoignent dans un expressionnisme exacerbé, laissant s’exprimer le mouvement, l’émotion, la vie, la mort.




Parmi les nouvelles sĂ©ries d’Etienne Pottier, on retrouve des transferts photographiques sur cĂ©ramique, symbiose de deux pratiques qui lui sont chères. La femme est un sujet frĂ©quent dans son travail : il s’en fait l’image d’une icĂ´ne lascive noyĂ©e dans la vĂ©gĂ©tation. Entre Ă©rotisme vulgaire et dĂ©cor foisonnant, il crĂ©e sa nouvelle Eve des temps modernes, libre, fière et puissante. Le travail de Pottier est Ă  la fois flamboyant et perturbant : l’émail rouge ou bleu vif de ses sculptures leur confère un aspect surrĂ©aliste et mystique. Il les conçoit d’ailleurs comme des totems. L’accrochage de l’exposition suivra ce modèle, l’artiste aspirant Ă  revenir Ă  une prĂ©sentation plus « paganique Â» de ses oeuvres, sous forme d’installation faisant dialoguer ses sĂ©ries, afin qu’ensemble, elles ne forment qu’une seule et mĂŞme divinitĂ© dotĂ©e de multiples attributs, qui s’élève de ses murs de cĂ©ramique, comparables aux murs de son que Pottier crĂ©ait lors d’immenses raves dans la forĂŞt dans sa jeunesse. Peut-ĂŞtre cherche t-il aussi Ă  recrĂ©er cette sensation de plĂ©nitude intense : ses serpents, ses vĂ©gĂ©taux et ses totems paĂŻens nous enveloppent comme les basses peuvent faire vibrer notre corps.




C’est un vĂ©ritable souffle vital que vĂ©hiculent les oeuvres de Pottier, comme un creuset de vie, d’émotions et de sensations. Ainsi que le disait Gauguin : « Je cherche le caractère dans chaque matière. Or le caractère de la cĂ©ramique grès est le sentiment du grand feu Â». C’est prĂ©cisĂ©ment ce grand feu qui sera prĂ©sentĂ© dans la nouvelle exposition personnelle d’Etienne Pottier du 8 mai au 26 juin 2021.