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🔊 “Arts et Préhistoire” au Musée de l’Homme, Paris, du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023

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“Arts et Préhistoire“ 

au Musée de l’Homme, Paris

du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023

Musée de l’Homme


Interview de Mathilde Beaujean, responsable audiovisuels et multimédias - Musée de l’Homme, et co-commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 novembre 2022, durée 16’12. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Mathilde Beaujean, responsable audiovisuels et multimédias – Musée de l’Homme, et co-commissaire de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 novembre 2022, durée 16’12.
© FranceFineArt.

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Arts et PrŽhistoire
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©Anne-Fréderique Fer, présentation de l’exposition, le 15 novembre 2022.
Vénus impudique, Découverte dans l’abri de Laugerie-Basse (aux Eyzies-de-Tayac, en Dordogne), par le marquis Paul de Vibraye, la Vénus impudique, forme féminine longiligne, sans tête, bras, ni pieds, mais dotée d’une fente vulvaire marquée, est la première représentation humaine préhistorique découverte en France. Taille : 7,7 cm. Découverte : En 1863, dans l’Abri de Laugerie-Basse, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Matière : Ivoire de mammouth. Epoque : Magdalénien moyen (datée entre 16 000 et 17 000 ans). © MNHN - J.-C. DOMENECH.
Vénus impudique, Découverte dans l’abri de Laugerie-Basse (aux Eyzies-de-Tayac, en Dordogne), par le marquis Paul de Vibraye, la Vénus impudique, forme féminine longiligne, sans tête, bras, ni pieds, mais dotée d’une fente vulvaire marquée, est la première représentation humaine préhistorique découverte en France. Taille : 7,7 cm. Découverte : En 1863, dans l’Abri de Laugerie-Basse, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Matière : Ivoire de mammouth. Epoque : Magdalénien moyen (datée entre 16 000 et 17 000 ans). © MNHN – J.-C. DOMENECH.

Extrait du communiqué de presse :

Cheval galopant – Lascaux. © J.-M. Geneste - Centre national de la préhistoire - Ministère de la culture.
Cheval galopant – Lascaux. © J.-M. Geneste – Centre national de la préhistoire – Ministère de la culture.

Deuxième cheval chinois – Lascaux. © N. Aujoulat - Centre national de la préhistoire - Ministère de la culture.
Deuxième cheval chinois – Lascaux. © N. Aujoulat – Centre national de la préhistoire – Ministère de la culture.

Troisième cheval chinois – Lascaux. © N. Aujoulat - Centre national de la préhistoire - Ministère de la culture.
Troisième cheval chinois – Lascaux. © N. Aujoulat – Centre national de la préhistoire – Ministère de la culture.

Propulseur aux bouquetins affrontés, Ces deux bouquetins qui s’affrontent, dont les têtes sont manquantes, ont été sculptés dans un bois de renne. Ils constituent l’extrémité d’une arme de jet qui était munie d’un manche et qui servait à propulser des petites lances. Taille : 9,4 cm. Découverte : En 1929, dans la Grotte d’Enlène à Montesquieu-Avantès (Ariège). Matière : Bois de renne. Epoque : Magdalénien (17000 ans). © MNHN - J.-C. DOMENECH.
Propulseur aux bouquetins affrontés, Ces deux bouquetins qui s’affrontent, dont les têtes sont manquantes, ont été sculptés dans un bois de renne. Ils constituent l’extrémité d’une arme de jet qui était munie d’un manche et qui servait à propulser des petites lances. Taille : 9,4 cm. Découverte : En 1929, dans la Grotte d’Enlène à Montesquieu-Avantès (Ariège). Matière : Bois de renne. Epoque : Magdalénien (17000 ans). © MNHN – J.-C. DOMENECH.

Sauterelle, Cette représentation d’insecte (en l’occurrence une sauterelle) est remarquablement rare dans l’art préhistorique. Taille : 9,9 cm. Découverte : En 1929, dans la Grotte d’Enlène (Ariège). Matière : Os. Epoque : Magdalénien. © MNHN - J.-C. DOMENECH.
Sauterelle, Cette représentation d’insecte (en l’occurrence une sauterelle) est remarquablement rare dans l’art préhistorique. Taille : 9,9 cm. Découverte : En 1929, dans la Grotte d’Enlène (Ariège). Matière : Os. Epoque : Magdalénien. © MNHN – J.-C. DOMENECH.

La vénus de l’Abri Pataud, Cette petite Vénus semble émerger du bloc de calcaire dans lequel elle a été sculptée, retrouvé à l’Abri Pataud, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Taille : 20 cm. Découverte : En 1958, sur le site de l’abri Pataud. Matière : Bloc calcaire. Epoque : Gravettien (datée 21 000 ans). © MNHN - J.-C. DOMENECH.
La vénus de l’Abri Pataud, Cette petite Vénus semble émerger du bloc de calcaire dans lequel elle a été sculptée, retrouvé à l’Abri Pataud, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Taille : 20 cm. Découverte : En 1958, sur le site de l’abri Pataud. Matière : Bloc calcaire. Epoque : Gravettien (datée 21 000 ans). © MNHN – J.-C. DOMENECH.

Contour découpé en tête de cheval, Cette pièce découverte sur le site de Laugerie-Basse (Dordogne), fait partie des « contours découpés », des petits objets plats et minces gravés. L’artiste s’est appuyé sur la forme naturelle de l’os hyoïde, un petit os situé dans la gorge des mammifères, et dont le contour suggère un profil de tête de cheval.  Un œil réaliste, des naseaux et des petits traits de barbe y ont été gravés. Perforée, elle était peut-être utilisée comme parure. Taille : 6,3 cm. Découverte : En 1954, sur le site de Laugerie-Basse, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Matière : Os. Epoque : Magdalénien moyen. © MNHN - J.-C. DOMENECH.
Contour découpé en tête de cheval, Cette pièce découverte sur le site de Laugerie-Basse (Dordogne), fait partie des « contours découpés », des petits objets plats et minces gravés. L’artiste s’est appuyé sur la forme naturelle de l’os hyoïde, un petit os situé dans la gorge des mammifères, et dont le contour suggère un profil de tête de cheval. Un œil réaliste, des naseaux et des petits traits de barbe y ont été gravés. Perforée, elle était peut-être utilisée comme parure. Taille : 6,3 cm. Découverte : En 1954, sur le site de Laugerie-Basse, aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Matière : Os. Epoque : Magdalénien moyen. © MNHN – J.-C. DOMENECH.

Vénus de Lespugue, Petite figurine féminine aux formes hypertrophiées, sculptée dans l’ivoire de mammouth, la Vénus de Lespugue est un joyaux de l’art préhistorique gravettien. Tachée par les sédiments, et fracturée par le coup de pioche à l’origine de sa découverte, elle a conservé toute sa beauté. Taille : 14,7 cm. Découverte : En 1922, dans la Grotte des Rideaux, à Lespugue (Haute-Garonne). Matière : Ivoire de mammouth. Epoque : Gravettien (datée entre 25 000 et 28 000 ans). © MNHN - J.-C. DOMENECH.
Vénus de Lespugue, Petite figurine féminine aux formes hypertrophiées, sculptée dans l’ivoire de mammouth, la Vénus de Lespugue est un joyaux de l’art préhistorique gravettien. Tachée par les sédiments, et fracturée par le coup de pioche à l’origine de sa découverte, elle a conservé toute sa beauté. Taille : 14,7 cm. Découverte : En 1922, dans la Grotte des Rideaux, à Lespugue (Haute-Garonne). Matière : Ivoire de mammouth. Epoque : Gravettien (datée entre 25 000 et 28 000 ans). © MNHN – J.-C. DOMENECH.

Commissariat scientifique :

ARTS & PRÉHISTOIRE
Patrick Paillet, préhistorien, professeur au MNHN
Eric Robert, préhistorien, professeur au MNHN

PICASSO ET LA PRÉHISTOIRE
Cécile Godefroy, historienne de l’art


Commissariat d’exposition :
Marie Merlin, muséographe, cheffe de projet
Magdalena Ruiz Marmolejo, conservatrice du patrimoine
Mathilde Beaujean, responsable audiovisuels et multimédias





À partir de cet automne, le Musée de l’Homme devient musée d’art ! Ses deux expositions principales portent un regard neuf et enthousiaste sur les pratiques artistiques de la Préhistoire… jusqu’à nos jours.

La découverte d’oeuvres préhistoriques, à partir du XIXe siècle, a propulsé les Homo sapiens du Paléolithique au rang d’artistes. Des artistes aux intentions impénétrables mais dont les créations sont unanimement reconnues et célébrées.

Les grands aurochs de Lascaux, le groupe des félins de Chauvet, la Vénus de Lespugue, les plaquettes de La Marche, figurent désormais, entre autres merveilles, parmi les icônes incontournables de l’histoire de l’art. On sait aujourd’hui que cet art préhistorique s’est développé partout dans le monde, des grottes de Dordogne aux falaises chinoises de Huashan, des canyons de l’Utah aux abris-sous-roche de la Terre d’Arnhem en Australie. Parois obscures de cavernes, rochers monumentaux en plein air, petits objets du quotidien : tous les types de support en ont été dotés. Quel que soit l’environnement investi et la technique employée, ces oeuvres, datant pour les plus anciennes de plus de 40 000 ans, fascinent par leur âge, séduisent par leur beauté, intriguent par le mystère qu’elles recèlent et constituent une référence universelle pour l’humanité entière. Le Musée de l’Homme programme, à partir du 16 novembre 2022, une saison « Arts et Préhistoire » articulée autour de deux expositions qui mettent en valeur le geste artistique, qu’il soit préhistorique ou contemporain, illustrant la continuité de la création humaine.

D’exceptionnelles oeuvres originales
L’exposition « Arts et Préhistoire », (du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023), est construite en trois parties. Un premier espace est consacré à l’art mobilier, c’est-à-dire à ces objets sculptés, gravés ou peints, souvent de petite taille, qui accompagnaient nos ancêtres dans leur vie quotidienne : outils décorés, statuettes, sculptures d’animaux, plaquettes gravées, réalisés en ivoire, en roche, en os, en bois de cervidé… Ces pièces exceptionnelles, toutes originales, issues de différentes collections européennes, sont présentées par thématiques. La deuxième partie de l’exposition propose au visiteur de s’immerger dans l’art pariétal et rupestre du monde entier, par le biais de l’image : films, projections de photos, installations audiovisuelles, dispositifs interactifs. Dans une ambiance sombre et feutrée, cet espace invite à contempler le foisonnement des oeuvres qui ornent les parois et les roches de tous les continents. Enfin, l’exposition se prolonge sur le Balcon des sciences du Musée de l’Homme par un hommage à la Vénus de Lespugue, l’un des plus précieux joyaux de ses collections, découverte il y a tout juste 100 ans. Présentée en majesté dans la première partie de l’exposition, elle est ici revue et réinterprétée par les artistes qu’elle a inspirés. Réunissant sculptures, installations et oeuvres vidéo, ce tour d’horizon auquel participent, entre autres, Yves Klein, Louise Bourgeois, Brassaï, Anna Ginsburg et Muriel Décaillet, permet de souligner l’aura de la célèbre Vénus en tant qu’icône de la féminité, aussi bien que la convoitise artistique dont elle fait l’objet depuis sa mise au jour. Une manière de découvrir à quel point Lespugue est devenue symbole de fécondité… artistique !

Picasso et la Préhistoire
En février 2023, une exposition « Picasso et la Préhistoire » viendra compléter cette saison, en montrant dans quelle mesure l’art préhistorique a nourri l’oeuvre de celui qui fut subjugué, au début du XXe siècle, par les découvertes des peintures rupestres, des gravures sur roche, des sites mégalithiques, et des oeuvres d’art mobilier paléolithique. Sur 240 m2, une quarantaine de peintures, sculptures, dessins, céramiques et galets gravés de Picasso dialogueront avec des oeuvres préhistoriques connues de l’artiste. Cette exposition s’inscrit dans le cadre du projet « Célébration Picasso 1973-2023 », porté par l’Espagne et la France, qui propose une série d’expositions et d’événements, en Europe et en Amérique du Nord, pour célébrer le cinquantième anniversaire de sa disparition.

Des prêts exceptionnels
En s’appuyant sur les recherches menées par ses deux commissaires scientifiques, Patrick Paillet et Éric Robert, tous deux enseignants chercheurs en préhistoire au Muséum national d’Histoire naturelle (sur le site du Musée de l’Homme), l’exposition puise dans les collections du musée, détenteur de pièces fondatrices de la discipline. Le Musée de l’Homme a en effet contribué à la naissance des champs scientifiques de la préhistoire et de l’anthropologie. Sa collection de préhistoire, constituée depuis le XIXe siècle et riche d’environ 700 000 pièces en témoigne : elle est l’une des premières collections au monde par la diversité de ses oeuvres originales et par l’importance du champ chronologique et géographique qu’elle couvre. L’exposition bénéficie également de prêts exceptionnels consentis par plusieurs institutions européennes, qui permettent de présenter un ensemble d’une richesse et d’une cohérence pratiquement inégalées. Elle donne à voir des icônes de l’art paléolithique, mais aussi des œuvres méconnues, dont certaines, issues de fouilles récentes, n’ont jusqu’à présent jamais été montrées au public.

Un message d’universalité
L’exposition « Arts et Préhistoire » met en lumière le génie créatif de nos ancêtres du Paléolithique supérieur, à partir de 40 000 ans avant notre ère, mais aussi de la Préhistoire plus récente, et illustre les liens profonds que les humains du passé entretenaient avec la nature. Source d’inspiration (par la richesse de la faune notamment), elle procure aussi les matières premières et les supports sur lesquels s’inscrivent durablement les toutes premières images de l’Humanité. L’exposition délivre un message d’universalité : le découpage thématique, les champs géographiques et chronologiques explorés, soulignent l’étendue des pratiques artistiques sur la planète au cours de la Préhistoire. Par ailleurs, la mise en regard d’œuvres modernes et contemporaines sur le Balcon des sciences, en hommage à la Vénus de Lespugue ainsi que dans l’exposition « Picasso et la Préhistoire » illustre la permanence, dans toutes les sociétés, du besoin de représenter, de communiquer et de partager des pratiques symboliques.

Une exposition « tous publics »
« Arts et Préhistoire » s’adresse à tous : amateurs d’art comme passionnés de préhistoire, adultes comme enfants — à qui un programme de médiation culturelle original et ludique est proposé. Cette découverte est ponctuée de supports didactiques facilitant la compréhension de ces univers si lointains. Les dispositifs numériques apportent des repères, temporels ou géographiques, et aident à mieux appréhender les contextes de production artistique. La scénographie, audacieuse, s’éloigne des codes habituellement utilisés pour la présentation d’oeuvres de la Préhistoire. Elle met en valeur la « modernité » confondante des créations présentées et renouvelle l’approche de la discipline. Graphiques grand format rendant lisibles les figures parfois complexes ou les décors miniatures, foisonnement d’images et spacialisation des projections, tout concourt à guider le regard, décrypter les motifs et les styles à partir d’oeuvres exemplaires.