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🔊 “Pierre-Elie de Pibrac” Desmemoria, à la Galerie Anne-Laure Buffard Inc., Paris, du 12 au 25 novembre 2022

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“Pierre-Elie de Pibrac“ Desmemoria

à la Galerie Anne-Laure Buffard Inc., Paris

du 12 au 25 novembre 2022

Galerie Anne-Laure Buffard


Interview de Pierre-Elie de Pibrac, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 novembre 2022, durée 40’26. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Pierre-Elie de Pibrac,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 novembre 2022, durée 40’26.
© FranceFineArt.

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Pierre-Elie de Pibrac
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©Anne-Fréderique Fer, visite de l’exposition avec Pierre-Elie de Pibrac, le 16 novembre 2022.

Extrait du communiqué de presse :



Pierre-Elie de Pibrac, Silenciar #5, 2021. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Silenciar #5, 2021. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #8, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #8, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #3, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #3, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #2, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #2, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.

Exposition présentée au 17 rue Chapon, 75003 Paris, lundi – samedi, 11h -19h.



La Galerie Anne-Laure Buffard Inc. présente dans un espace au 17 rue Chapon, Desmemoria, un projet photographique de Pierre-Elie de Pibrac réalisé à l’occasion d’un séjour de huit mois à Cuba et récompensé par le Prix Levallois en 2018.



Effectué au moment du décès de Fidel Castro et dans les mois qui ont suivi, ce projet immersif au coeur de l’Etat insulaire interroge, à travers le prisme du sucre, « âme de Cuba », les désillusions d’un peuple qui a oeuvré en vain pour que s’incarne le rêve castriste. L’exposition organisée par Anne-Laure Buffard Inc. est l’occasion de présenter des images inédites de Desmemoria et d’introduire un nouveau corpus, « Silenciar », notamment projeté sous la forme d’un diaporama.



Ayant vécu près d’un an aux côtés de familles d’azucareros dans les bateyes, villages sucriers qui sont le creuset du métissage cubain, Pierre-Elie de Pibrac rend hommage avec Desmemoria à ces oubliés de l’histoire à travers trois ensembles qui fonctionnent sur le mode du contrepoint, passant du noir et blanc à la couleur, de la forme documentaire à l’allégorie.



« Le corpus photographique intitulé Desmemoria a quelque chose d’un nocturne »
indique l’historien de la photographie Michel Poivert dans le livret qui accompagne l’exposition.



Si le terme désigne le genre musical né à l’époque du romantisme, puis adapté à la peinture par Whistler, il peut aussi servir l’art du photographe, qui est pourtant celui de la lumière. En photographie, un nocturne se construit par les ombres nées d’une source légèrement voilée. Une grisaille – ce beau terme qui désigne l’art des camaieux de gris -, qui donne le sentiment que le temps a pris possession du réel. Les hommes et les femmes, les enfants, les lieux et les situations apparaissent alors dans un climat particulier. En diminuant progressivement l’intensité de la lumière, c’est le monde des dégradés qui se donne à voir. Et, si soudain le photographe nous plonge en plein jour et choisit la couleur – comme avec Guajiros – ce sont alors les regards des hommes et des femmes en plans rapprochés qui se chargent de nous rappeler que toute illusion s’est évanouie dans le filigrane de la propagande de Fidel Castro […]Par un choix esthétique audacieux qui rend hommage aux photographes de la modernité documentaire, Pierre-Elie de Pibrac confère aux personnages l’acre aura des déclassés »




Présenté à Arles en 2019 dans le cadre du Prix Levallois et au Musée du Nouveau Monde de la Rochelle en 2021, Desmemoria a également été lauréat du Prix du livre photographique HIP en 2020 (catégorie reportage et histoire) pour la publication réalisée avec les Editions EXB.  https://exb.fr/fr/le-catalogue/389-desmemoria-9782365112437.html



Desmemoria
constitue le premier volet d’une trilogie documentaire qui de Cuba à Israël en passant par le Japon permet à Pierre-Elie de Pibrac d’interroger, par le truchement de son appareil photo, la mise en tension de l’individu par le corps social au sein de territoires aux identités singulières.

Pierre-Elie de Pibrac, Desmemoria #4, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Desmemoria #4, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Desmemoria #10, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Desmemoria #10, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #1, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.
Pierre-Elie de Pibrac, Guajiros #1, 2017. Crédit photos : Courtesy de l’artiste et Anne-Laure Buffard Inc.

Pierre-Elie de Pibrac 

Né en 1983 à Paris, Pierre-Elie de Pibrac a une approche singulière de la photographie, à mi-chemin entre la grande tradition du reportage humaniste et la photographie plasticienne, chaque projet immersif faisant l’objet d’un important travail de recherche et d’une approche conceptuelle déterminée par le sujet.

Nommé Emerging European Talent par le Fotomuseum Winterthur en 2019 et ayant été lauréat en 2021 du Taylor Wessing Prize de la National Portrait Gallery, Pierre-Elie de Pibrac a bénéficié d’expositions dans de nombreuses institutions en France et à l’étranger dont au Fotomuseum de Winterthur, au Channel NeXus Hall de Tokyo, aux Rencontres d’Arles, à Kyotographie, à La Casa Victor Hugo de la Havane, au Musée du Nouveau Monde de la Rochelle. Sa série Hakanai Sonzai (« je me sens moi-même une créature éphémère ») réalisée à l’occasion d’un séjour de huit mois au Japon fera l’objet d’une exposition personnelle au Musée Guimet en octobre 2023.

Dans le cadre de l’édition 2022 de Photodays, la Galerie Anne-Laure Buffard Inc. consacre une exposition personnelle à son précédent corpus, Desmemoria pour lequel le photographe a vécu près d’un an aux côtés de familles d’Azucareros dans les bateyes, villages sucriers qui sont le creuset du métissage cubain. Desmemoria a été lauréat du Prix Levallois en 2018 et sera ensuite montrée en 2024 à la Chapelle des Cordeliers à Toulouse. 

Aimant passer d’un univers à l’autre, le photographe Pierre-Elie de Pibrac avait suivi, durant la saison 2013-2014 et 2014-2015, les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris donnant lieu à une exposition et à une vaste ouvrage sous le titre In Situ – Dans les coulisses de l’Opéra de Paris publié par les éditions Clémentine de la Férronière. Immergé dans la vie de la compagnie et dans les coulisses des opéras Garnier et Bastille, il adapte avec sensibilité son objectif au sujet traité. En 2007, c’est en Birmanie que Pierre-Elie de Pibrac a réalisé son premier reportage photographique. Il est le petit fils du photographe Paul de Cordon. 

Ses oeuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées dont celles du Musée de l’Elysée de Lausanne, de la National Portrait Gallery de Londres, de la BNF à Paris, du Ministère des Affaires étrangères, de l’Alliance Française de La Havane, de l’Institut français de Kyoto, de la Fototeca de Cuba, ou encore de la Fondation Aperture à New York.