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🔊 “Shirley Jaffe, une Américaine à Paris” Rétrospective, au Centre Pompidou, Paris, du 20 avril au 29 août 2022

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“Shirley Jaffe, une Américaine à Paris“ 
Rétrospective

au Centre Pompidou, Paris

du 20 avril au 29 août 2022

Centre Pompidou


Interview de Frédéric Paul, conservateur, collections contemporaines, Musée national d’art moderne et commissaire de l'exposition,

PODCAST –  Interview de Frédéric Paul, conservateur, collections contemporaines, Musée national d’art moderne et commissaire de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 avril 2022, durée 26’30.
© FranceFineArt.

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Shirley Jaffe, une AmŽricaine ˆ Paris
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©Anne-Fréderique Fer, présentation presse, le 19 avril 2022.

Extrait du communiqué de presse :



Portrait de l’artiste Shirley Jaffe. Bibliothèque Kandinsky, Mnam-Cci, Centre Pompidou. Photographe : Jean-Christophe Mazur.
Portrait de l’artiste Shirley Jaffe. Bibliothèque Kandinsky, Mnam-Cci, Centre Pompidou. Photographe : Jean-Christophe Mazur.
Shirley Jaffe, Sans titre, 1957 133,5 x 152,5 cm, huile sur toile. Coll. Centre Pompidou, dation 2020. © Centre Pompidou, Mnam- Cci/ Audrey Laurans/Dist. RMN-GP. © Adagp, Paris, 2022.
Shirley Jaffe, Sans titre, 1957 133,5 x 152,5 cm, huile sur toile. Coll. Centre Pompidou, dation 2020. © Centre Pompidou, Mnam- Cci/ Audrey Laurans/Dist. RMN-GP. © Adagp, Paris, 2022.
Shirley Jaffe, Networking, 2007 73 x 60 cm, huile sur toile. Ph. Bertrand Huet / tutti image Courtesy Estate Shirley Jaffe et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles. © Adagp, Paris, 2022.
Shirley Jaffe, Networking, 2007, 73 x 60 cm, huile sur toile. Ph. Bertrand Huet / tutti image Courtesy Estate Shirley Jaffe et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles. © Adagp, Paris, 2022.

Commissariat :

Frédéric Paul, conservateur, collections contemporaines, Musée national d’art moderne




Peintre américaine installée à Paris depuis les années 1950, Shirley Jaffe (1923 – 2016) est une référence de la peinture abstraite du tournant des 20e et 21e siècles. Non sans provocation, elle affirmait avoir découvert Pierre Bonnard à New York puis Jackson Pollock et Andy Warhol à Paris.




Cette exposition constitue sa première rétrospective. Suivant un déroulement chronologique, l’accrochage présente ses débuts expressionnistes abstraits, suivis des deux ruptures radicales conduisant à l’abandon de la gestualité à la fin des années 1960 et aux grandes toiles caractéristiques de la maturité par leur formes libres et unies et la présence d’un blanc incisif. Il souligne aussi la voie parallèle suivie avec ses « gouaches » sur papier, d’exécution rapide, contrairement aux tableaux, trépidants comme la vie urbaine, mais toujours longs à aboutir. Shirley Jaffe tenait pour elle-même un « journal » de ses tableaux en cours. En regard des oeuvres, on découvrira ces précieuses notes d’atelier et des archives inédites conservées à la bibliothèque Kandinsky.




Après son décès en 2016, un ensemble de douze toiles, versé par dation à l’État français, a été reçu par le Musée national d’art moderne en 2019.




L’exposition est présentée au Kunstmuseum de Bâle (25 mars – 30 juillet 2023) et au musée Matisse à Nice (11 octobre 2023 – 8 janvier 2024) dans des parcours adaptés à chaque lieu.




#ExpoShirleyJaffe

 

 

Née en 1923 dans le New Jersey, Shirley Jaffe étudie à Cooper Union, à New York, qu’elle quitte pour Paris, où elle se fixe en 1949. Proche de Jules Olitski, Al Held, Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, elle est rapidement reconnue comme une peintre majeure de la nouvelle abstraction. Elle fait partie de la communauté d’artistes américains installés en France après-guerre. Elle sous-loue l’atelier de Louise Bourgeois dans la même rue que Joan Mitchell avec qui elle entretient une dynamique émulation, notamment à la galerie Fournier qui les représente longtemps.

Le Centre culturel américain de Paris l’expose en trio avec Sam Francis et Kimber Smith en 1958. Puis c’est en Suisse à Berne et à Bâle qu’elle fait ses premières expositions personnelles en galerie. Bâle où elle trouvera en la personne d’Arnold Rüdlinger, directeur de la Kunsthalle, un soutien zélé et communicatif. Dans les années 1960, elle tourne le dos à des débuts prometteurs dans l’esprit de l’Expressionnisme abstrait. D’abord en 1963-64, grâce à une bourse de la Fondation Ford qui l’éloigne à Berlin, puis en 1969 lors de sa deuxième exposition personnelle chez Jean Fournier, où elle surprend en évacuant toute gestualité.

À partir des années 1970, se développe son écriture personnelle aux contours ciselés qui, sans permettre de l’assimiler à la vague Hard Edge alors déclinante, la tient à égale et respectueuse distance de ses anciens pairs expressionnistes américains et des tenants européens de l’art concret comme Gottfried Honegger, qui l’admire. Sa géométrie est bien ordonnée, mais savamment contrariée, toujours dévoyée, aléatoire en apparence, mais scrupuleusement dictée par une exigence implacable. Jaffe répugnait à voir des paysages naturels dans ses tableaux précédents, les oeuvres sont désormais d’inspiration urbaine, damiers et stèles d’abord, puis solides blocs méthodiquement disjoints, isolés par un ciment blanc de plus en plus insinuant. Depuis qu’elle découvre le chantier de démolition de l’ancienne gare Montparnasse en 1967, l’idée de chaos est une métaphore et un moteur jubilatoire pour cette artiste patiente et organisée.

En 1969, elle s’installe dans le 5e arrondissement, rue Saint-Victor – atelier qu’elle ne quittera plus, et où elle peindra jusqu’à la dernière minute. De nombreux artistes, jeunes ou moins, inconnus ou célèbres, viennent lui rendre visite dans cet atelier : Polly Apfelbaum, Beatriz Milhazes, Sarah Morris, Bernard Piffaretti, Charline von Heyl, Amy Sillman… Elle en retrouvera certains en rejoignant la Galerie Nathalie Obadia à la fin des années 1990.

Personnalité secrète, bien qu’hospitalière, curieuse des autres, mais discrète à l’extrême sur sa vie personnelle, elle ne manifestera jamais publiquement ses convictions féministes, malgré l’amitié qui la lia plusieurs décennies à l’historienne engagée Linda Nochlin.




Les publications

L’exposition est accompagnée d’un catalogue publié par Bernard Chauveau édition en coédition avec le Centre Pompidou, réunissant des textes de Svetlana Alpers, Claudine Grammont et Frédéric Paul ainsi qu’une interview inédite par Robert Kushner.

Après les trois volumes respectivement consacrés à Martin Barré, Simon Hantaï et James Bishop, l’éditeur ER Publishing fera paraître un Transatlantique – Shirley Jaffe rassemblant, selon la formule de la collection, essais et témoignages.