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“HĂ©roĂŻnes romantiques“ 

au Musée de la Vie Romantique, Paris

du 6 avril au 4 septembre 2022

Musée de la Vie Romantique


Interview de GaĂ«lle Rio, directrice du musĂ©e de la Vie romantique et co-commissaire de l’exposition, par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 5 avril 2021, durĂ©e 19’25. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de GaĂ«lle Rio, directrice du musĂ©e de la Vie romantique et co-commissaire de l’exposition,


par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 5 avril 2021, durĂ©e 19’26.
© FranceFineArt.

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©Anne-Fréderique Fer, présentation presse, le 5 avril 2022.

Extrait du communiqué de presse :



Antoine-Jean Gros (1771-1835), Sapho à Leucate, 1801, huile sur toile, 118 x 95 cm, Bayeux, musée d'art et d'histoire Baron-Gérard. © RMN-Grand Palais / Jean Popovitch.
Affiche de l’exposition HĂ©roĂŻnes romantiques avec l’Ɠuvre de LĂ©opold Burthe (1823- 1860), Ophélia, 1852, huile sur toile, 62,3 x 100,3 cm, MusĂ©e Sainte-Croix, Poitiers, France. © MusĂ©es de Poitiers/Christian Vignaud.
Henri Decaisne (1799- 1852) Maria Malibran dans le rĂŽle de DesdĂ©mone, 1830, huile sur toile, 138 x 105 cm, Paris, MusĂ©e Carnavalet. © Paris MusĂ©es / MusĂ©e Carnavalet – Histoire de Paris.
Henri Decaisne (1799- 1852) Maria Malibran dans le rĂŽle de DesdĂ©mone, 1830, huile sur toile, 138 x 105 cm, Paris, MusĂ©e Carnavalet. © Paris MusĂ©es / MusĂ©e Carnavalet – Histoire de Paris.
Guillaume-François-Gabriel Lépaulle (1804-1886), Marie Taglioni et son frÚre Paul dans le ballet de la Sylphide, 1834, huile sur toile, 128,5 cm x 96,5 cm, Paris, Musée des Arts Décoratifs. © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz.
Guillaume-François-Gabriel Lépaulle (1804-1886), Marie Taglioni et son frÚre Paul dans le ballet de la Sylphide, 1834, huile sur toile, 128,5 cm x 96,5 cm, Paris, Musée des Arts Décoratifs. © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz.

Commissariat :

Gaëlle Rio, directrice, musée de la Vie romantique

Elodie Kuhn, directrice adjointe




Qui sont les hĂ©roĂŻnes du romantisme et comment sont-elles reprĂ©sentĂ©es dans les arts au XIXe siĂšcle ? Le musĂ©e de la Vie romantique explore ces questions en ouvrant, le 6 avril 2022, l’exposition HĂ©roĂŻnes romantiques.

GrĂące Ă  une sĂ©lection d’une centaine d’oeuvres – peintures, sculptures, manuscrits et objets d’art -, l’exposition invite le public Ă  dĂ©couvrir des hĂ©roĂŻnes revisitĂ©es ou inventĂ©es par le romantisme : HĂ©roĂŻnes du passĂ©, HĂ©roĂŻnes de fiction et HĂ©roĂŻnes en scĂšne. Ce parcours en trois temps permet de tisser des liens entre les Beaux-arts, la littĂ©rature et les arts de la scĂšne qui jouent au XIXe siĂšcle un rĂŽle majeur dans la diffusion d’un hĂ©roĂŻsme fĂ©minin aux accents tragiques.

Sappho, Jeanne d’Arc, Marie Stuart, HĂ©loĂŻse, Juliette, OphĂ©lie ou encore Atala : ces femmes, dont les rĂ©cits dramatiques sont connus, ancrent dans l’imaginaire collectif de l’époque une certaine vision du fĂ©minin. Dans les Beaux-arts, comme dans la littĂ©rature ou la musique, l’hĂ©roĂŻne romantique vit des passions fortes, Ă©prouve le dĂ©sespoir et la mĂ©lancolie, aime et meurt d’aimer. Les artistes romantiques, portĂ©s par le goĂ»t du drame, font de ces destinĂ©es exceptionnelles des sujets pour leurs compositions. Les oeuvres choisies d’EugĂšne Delacroix, Anne-Louis Girodet, ThĂ©odore ChassĂ©riau, Antoine-Jean Gros, LĂ©on Cogniet ou LĂ©opold Burthe, figurent le plus souvent ces femmes diaphanes et fragiles, dĂ©nudĂ©es, rĂ©signĂ©es face Ă  un destin inĂ©luctable. Si la crĂ©ation de l’époque est majoritairement l’oeuvre d’artistes masculins, l’exposition s’intĂ©resse Ă©galement aux femmes du XIXe siĂšcle qui mettent en scĂšne des hĂ©roĂŻnes dans leurs oeuvres. Sont ainsi mises Ă  l’honneur les artistes Marie d’OrlĂ©ans, FĂ©licie de Fauveau, FrĂ©dĂ©rique O’Connell, les Ă©crivaines Madame de StaĂ«l et George Sand ou encore les interprĂštes Harriet Smithson, Rachel et Mademoiselle Mars, qui portent Ă  la scĂšne les grands rĂŽles fĂ©minins de l’époque. En se saisissant de ce sujet encore peu explorĂ©, l’exposition interroge le regard sur les femmes diffusĂ© par le mouvement romantique, dans une sociĂ©tĂ© qui leur laisse alors peu de place.

Cette sĂ©lection d’oeuvres est enrichie d’une mĂ©diation Ă  destination du public familial et scolaire, de contenus sonores donnant vie Ă  des textes d’époque ou encore d’une projection audiovisuelle qui questionne la postĂ©ritĂ© contemporaine de ces hĂ©roĂŻnes. Une riche programmation culturelle accompagne le propos : un podcast sur la fonction jouĂ©e par ces reprĂ©sentations rĂ©alisĂ© en partenariat avec Julie Beauzac – crĂ©atrice de podcasts sur l’histoire de l’art -, un cycle de concerts de compositrices romantiques proposĂ© par le Conservatoire Ă  rayonnement rĂ©gional de Paris ou encore un concert de ChloĂ© Mons et HĂ©lĂšne Singer intitulĂ© « DĂ©sirs et mythologies fĂ©minines ».

Sous la forme d’un ouvrage collectif Ă  entrĂ©es thĂ©matiques, le catalogue qui accompagne l’exposition dĂ©veloppe un Ă©clairage pluridisciplinaire interrogeant les reprĂ©sentations des hĂ©roĂŻnes romantiques en mĂȘlant histoire et histoire de l’art.



#HeroinesRomantiques –
Catalogue : HĂ©roĂŻnes romantiques aux Éditions Paris MusĂ©es, Sous la direction de GaĂ«lle Rio et Elodie Kuhn. Responsable Ă©ditorial, Alexandre Curnier.

EugĂšne Delacroix (1798-1863), La derniĂšre scĂšne de LĂ©lia de George Sand, XIXe siĂšcle, pastel 24 x 18 cm, Paris, MusĂ©e de la Vie romantique. © MusĂ©e de la Vie romantique / Roger –Viollet.
EugĂšne Delacroix (1798-1863), La derniĂšre scĂšne de LĂ©lia de George Sand, XIXe siĂšcle, pastel 24 x 18 cm, Paris, MusĂ©e de la Vie romantique. © MusĂ©e de la Vie romantique / Roger –Viollet.
EugÚne Delacroix (1798-1863), Roméo et Juliette au tombeau des Capulet, vers 1850, huile sur papier marouflé sur toile 35,2 x 26,5 cm, Paris, Musée National EugÚne-Delacroix. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau.
EugÚne Delacroix (1798-1863), Roméo et Juliette au tombeau des Capulet, vers 1850, huile sur papier marouflé sur toile 35,2 x 26,5 cm, Paris, Musée National EugÚne-Delacroix. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau.

Parcours de l’exposition


GrĂące Ă  la sĂ©lection d’une centaine d’oeuvres, l’exposition HĂ©roĂŻnes romantiques invite le public Ă  dĂ©couvrir d’abord les hĂ©roĂŻnes du passĂ©, mythologique et historique, puis les hĂ©roĂŻnes de fiction qui ont marquĂ© le théùtre et la littĂ©rature. Le parcours se termine par l’évocation des hĂ©roĂŻnes interprĂ©tĂ©es par de cĂ©lĂšbres comĂ©diennes, chanteuses et danseuses sur les scĂšnes du théùtre, de l’opĂ©ra et du ballet. Si cet hĂ©roĂŻsme fĂ©minin s’illustre principalement dans la passion amoureuse, il s’achĂšve fatalement par un exil douloureux, un retrait du monde, voire une mort dramatique et prĂ©coce. Les peintres EugĂšne Delacroix, Anne-Louis Girodet, ThĂ©odore ChassĂ©riau, Antoine-Jean Gros, LĂ©on Cogniet et LĂ©opold Burthe reprĂ©sentent ces femmes le teint diaphane, vĂȘtues de drapĂ©s vaporeux, vacillant ou gisant sur le sol, comme rĂ©signĂ©es face Ă  un destin inĂ©luctable. Puisqu’elles sont l’objet d’un regard masculin, elles sont souvent Ă©rotisĂ©es ou figurĂ©es pour leurs qualitĂ©s supposĂ©es fĂ©minines telles que la grĂące, la fragilitĂ©, la sensibilitĂ© ou le dĂ©vouement. En Ă©cho Ă  la condition fĂ©minine du premier quart du XIXe siĂšcle, fortement dĂ©favorisĂ©e par le Code civil napolĂ©onien de 1804, les hĂ©roĂŻnes romantiques incarnent un modĂšle fĂ©minin sacrifiĂ©.


1. Les héroïnes du passé : mythes et histoire
Conjuguant leur intĂ©rĂȘt pour le passĂ© et leur goĂ»t du drame, les artistes romantiques vont chercher dans la mythologie et l’histoire de cĂ©lĂšbres figures fĂ©minines aux destins tragiques qu’ils Ă©rigent en hĂ©roĂŻnes. La mort de Sappho inspire de nombreux peintres et sculpteurs, Ă  l’instar d’Antoine-Jean Gros qui peint la poĂ©tesse de Lesbos, sa lyre dans les bras, sur le point de se jeter dans le vide par dĂ©sespoir amoureux. La courageuse Antigone du mythe grec est reprĂ©sentĂ©e lors de sa fin tragique par Victorine-AngĂ©lique Rumilly, tandis que Jean Gigoux Ă©rotise la puissante reine de l’Égypte antique ClĂ©opĂątre en la figurant entiĂšrement nue en train de mettre fin Ă  ses jours. Le regain d’intĂ©rĂȘt pour la religion au dĂ©but du XIXe siĂšcle transforme certaines hĂ©roĂŻnes en saintes ou en martyres. La piĂ©tĂ© de Jeanne d’Arc est ainsi mise en avant dans les Ɠuvres sculptĂ©es de Marie d’OrlĂ©ans. Le goĂ»t des artistes romantiques pour le Moyen Âge et la Renaissance fait Ă©merger d’autres figures fĂ©minines, notamment dans les tableaux qualifiĂ©s d’historicistes ou de style troubadour. L’histoire d’amour interdite entre la jeune HĂ©loĂŻse et son professeur AbĂ©lard, rendue cĂ©lĂšbre au XIXe siĂšcle, se diffuse jusque dans l’imagerie populaire. Enfin, la destinĂ©e exceptionnelle de la reine d’Écosse Marie Stuart fascine elle aussi les artistes, qui la reprĂ©sentent condamnĂ©e ou en exil.

2. Les héroïnes de fiction
Le genre du roman, en plein essor au XIXe siĂšcle, contribue Ă  la diffusion de l’hĂ©roĂŻne de fiction, ce personnage principal du rĂ©cit auquel on s’identifie. François-RenĂ© de Chateaubriand, Victor Hugo, Madame de StaĂ«l, Sophie Cottin ou George Sand inventent des figures fĂ©minines de premier plan dans leurs Ă©crits, parmi lesquelles Atala, EsmĂ©ralda, Corinne, Mathilde ou encore LĂ©lia. Certaines d’entre elles, comme Atala ou VellĂ©da, acquiĂšrent une telle cĂ©lĂ©britĂ© qu’elles sont ensuite reprĂ©sentĂ©es en peinture, notamment par Anne-Louis Girodet et LĂ©on Cogniet, ou en sculpture par Hippolyte Maindron. Dans les annĂ©es 1820, le théùtre de William Shakespeare connaĂźt en France une renommĂ©e tardive mais retentissante. Les hĂ©roĂŻnes du dramaturge anglais deviennent des figures majeures du romantisme, reprĂ©sentĂ©es dans les oeuvres aux moments les plus tragiques des piĂšces : la mort d’OphĂ©lie, la folie de Lady Macbeth, DesdĂ©mone Ă©touffĂ©e par son amant, Juliette semblant morte dans les bras de RomĂ©o. Ces hĂ©roĂŻnes de fiction expriment l’impossible conciliation entre un ordre social Ă©tabli et la libertĂ© de vivre leurs passions. En 1857, Gustave Flaubert fait d’Emma Bovary une femme imprĂ©gnĂ©e de ces lectures romantiques, qui se rĂȘve elle aussi en hĂ©roĂŻne amoureuse jusqu’à en mourir.

3. Les héroïnes en scÚne
À une Ă©poque oĂč le théùtre, le ballet et l’opĂ©ra attirent un public nombreux, la scĂšne devient un espace de diffusion des hĂ©roĂŻnes romantiques. Celles-ci sont incarnĂ©es par des interprĂštes adulĂ©es comme Mademoiselle Mars, Mademoiselle Rachel, Guiditta Pasta, Maria Malibran ou encore Marie Taglioni. Devenant de vĂ©ritables icĂŽnes, ces femmes sont reprĂ©sentĂ©es par les artistes dans leurs rĂŽles les plus fameux. Au théùtre, la comĂ©dienne irlandaise Harriet Smithson contribue Ă  la renommĂ©e des hĂ©roĂŻnes shakespeariennes, tandis que Mademoiselle Rachel, cĂ©lĂšbre pour ses rĂŽles de tragĂ©dienne, notamment celui de PhĂšdre, joue aussi dans des drames romantiques, telle la piĂšce ClĂ©opĂątre de Delphine de Girardin. La figure de la Sylphide, inspirĂ©e de lĂ©gendes celtes et germaniques, apparaĂźt dans le monde de la danse. ÉlancĂ©e, jeune et d’une beautĂ© gracieuse, elle symbolise sur scĂšne l’idĂ©al d’une femme immatĂ©rielle. Les danseuses Marie Taglioni, Fanny Elssler et Carlotta Grisi, vĂȘtues de vaporeux tutus blancs et chaussĂ©es de pointes, diffusent une nouvelle maniĂšre de danser, caractĂ©ristique du ballet romantique. Les opĂ©ras romantiques mettent en scĂšne des hĂ©roĂŻnes sacrifiĂ©es qui ne survivent presque jamais aux hĂ©ros. C’est le cas de la cĂ©lĂšbre DesdĂ©mone dans l’Otello de Gioachino Rossini, interprĂ©tĂ©e par les deux cantatrices Maria Malibran et Guiditta Pasta, et peinte par François Bouchot, Henri Decaisne et François GĂ©rard. VĂ©ritable apothĂ©ose musicale et Ă©motionnelle des opĂ©ras, la mort de l’hĂ©roĂŻne tĂ©moigne de sentiments passionnĂ©s et dĂ©sespĂ©rĂ©s propres au romantisme.

Charles de Steuben (1788-1856), La Liseuse, 1829, huile sur toile, 61,3 x 50,8 cm, Nantes, MusĂ©e d’arts. © MusĂ©e d’arts de Nantes. © RMN-Grand Palais / GĂ©rard Blot.
Charles de Steuben (1788-1856), La Liseuse, 1829, huile sur toile, 61,3 x 50,8 cm, Nantes, MusĂ©e d’arts. © MusĂ©e d’arts de Nantes. © RMN-Grand Palais / GĂ©rard Blot.
Victorine AngĂ©lique GenĂšve-Rumilly (1789 -1849), La mort d’Antigone, 2Ăšme quart XIXe siĂšcle, huile sur toile, 80 x 115 cm, Grenoble, MusĂ©e de Grenoble. © J.L. Lacroix.
Victorine AngĂ©lique GenĂšve-Rumilly (1789 -1849), La mort d’Antigone, 2Ăšme quart XIXe siĂšcle, huile sur toile, 80 x 115 cm, Grenoble, MusĂ©e de Grenoble. © J.L. Lacroix.
Jean Gigoux (1806-1894), La mort de Cléopùtre, 1851, huile sur toile, 49 x 65 cm, Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie. © P.Guenat.
Jean Gigoux (1806-1894), La mort de ClĂ©opĂątre, 1851, huile sur toile, 49 x 65 cm, Besançon, musĂ©e des Beaux-Arts et d’ArchĂ©ologie. © P.Guenat.
Antoine-Jean Gros (1771-1835), Sapho à Leucate, 1801, huile sur toile, 118 x 95 cm, Bayeux, musée d'art et d'histoire Baron-Gérard. © RMN-Grand Palais / Jean Popovitch.
Antoine-Jean Gros (1771-1835), Sapho Ă  Leucate, 1801, huile sur toile, 118 x 95 cm, Bayeux, musĂ©e d’art et d’histoire Baron-GĂ©rard. © RMN-Grand Palais / Jean Popovitch.