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🔊 “Crépuscules” photographies de Irène Jonas, textes de Camille de Toledo et d’Alain Keler

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“Crépuscules”

photographies de Irène Jonas
textes de Camille de Toledo et d’Alain Keler

Les Éditions de Juillet

Éditions de Juillet
Agence Révélateur/Irène Jonas
Irène Jonas

PODCAST -  Interview de Irène Jonas, par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et la Bretagne, le 6 novembre 2020, durée 16’04. © FranceFineArt.
(photographie, crédit © Benjamin Payet)

PODCAST –  Interview de Irène Jonas,

par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et la Bretagne, le 6 novembre 2020, durée 16’04. © FranceFineArt.
(photographie, crédit © Benjamin Payet)


Couverture de Crépuscules de Irène Jonas aux Éditions de Juillet. © Les Éditions de Juillet 2020. © Irène Jonas.
Couverture de Crépuscules de Irène Jonas aux Éditions de Juillet. © Les Éditions de Juillet 2020. © Irène Jonas.
Irène Jonas, Crépuscules. © Irène Jonas - agence révélateur.
Irène Jonas, CrĂ©puscules. © Irène Jonas – agence rĂ©vĂ©lateur.
Irène Jonas, Crépuscules. © Irène Jonas - agence révélateur.
Irène Jonas, CrĂ©puscules. © Irène Jonas – agence rĂ©vĂ©lateur.
Irène Jonas, Crépuscules. © Irène Jonas - agence révélateur.
Irène Jonas, CrĂ©puscules. © Irène Jonas – agence rĂ©vĂ©lateur.
Irène Jonas, Crépuscules. © Irène Jonas - agence révélateur.
Irène Jonas, CrĂ©puscules. © Irène Jonas – agence rĂ©vĂ©lateur.
Irène Jonas, Crépuscules. © Irène Jonas - agence révélateur.
Irène Jonas, CrĂ©puscules. © Irène Jonas – agence rĂ©vĂ©lateur.

Extrait du communiqué de presse

Enfant, il y a les visages graves et parfois douloureux des adultes qui se taisent quand elle entre dans la pièce, puis des phrases qui arrivent par bribes au fil des ans. Des noms et des lieux qui s’inscrivent dans le souvenir avant même de savoir à qui ou à quoi ils correspondent. Dans cette quête photographique menée entre 2018 et 2020, le fil conducteur est le nom de ces lieux marqués par l’Histoire : Munich, Dachau, Prora, Nuremberg, Prague, Terezin, la Tanière du Loup…

En partant d’un tirage noir et blanc qu’elle rehausse à la peinture à l’huile, Irène Jonas accentue l’absence de repères entre passé et présent, la confusion entre rêve et réalité pour fusionner mémoire intime et mémoire historique.

Les images, outre l’introduction d’Irène Jonas, sont accompagnées des textes de Camille de Toledo, écrivain, et d’Alain Keler, photojournaliste (agence MYOP).

Sociologue et photographe indépendante, elle est membre de l’Agence révélateur depuis 2016. En 2018, elle a reçu le premier prix FotoMasterclass.



Parution de l’ouvrage fin novembre 2020



ActualitĂ© d’Irène Jonas, exposition Ă  venir Ă  la galerie Thierry Bigaignon – 9 rue Charlot 75003 Paris 
https://www.thierrybigaignon.fr/irene-jonas-la-valise-dans-le-placard


Fidèle Ă  sa politique d’ouverture, la Galerie Thierry Bigaignon accueille chaque annĂ©e un ou une artiste non-reprĂ©sentĂ©(e) afin de mettre en lumière un travail particulièrement intĂ©ressant et accompli. Après l’artiste japonais Hideyuki Ishibashi et sa sĂ©rie « PrĂ©sage Â» en 2019, le galeriste parisien a jetĂ© son dĂ©volu cette annĂ©e sur la sĂ©rie « La valise dans le placard Â» d’Irène Jonas, un vĂ©ritable coup de coeur. 



Dans cette quĂŞte photographique menĂ©e entre 2018 et 2020, Irène Jonas nous mène dans ces lieux marquĂ©s par l’Histoire : Munich, Dachau, Prora, NĂĽremberg, Prague, Terezin, La Tanière du Loup, etc. En partant d’un tirage noir et blanc qu’elle rĂ©hausse Ă  la peinture Ă  l’huile, Irène Jonas accentue l’absence de repères entre passĂ© et prĂ©sent, la confusion entre rĂŞve et rĂ©alitĂ© pour fusionner mĂ©moire intime et mĂ©moire historique. 



Sociologue et photographe, Irène Jonas intègre l’image dans beaucoup de ses recherches. Ses travaux sociologiques sur la photo de famille la conduisent Ă  s’interroger sur le croisement entre mĂ©moire personnelle et Histoire. Irène Jonas explique : « Ces photographies sont des histoires que je me raconte, des histoires nĂ©es au croisement d’une mĂ©moire intime et d’une mĂ©moire collective. Elles sont le fruit d’une mĂ©moire hĂ©ritĂ©e et d’une reconstruction imaginaire, elles ne racontent pas le nazisme mais s’approchent d’une prise de conscience Ă©motionnelle de ce qu’a pu ĂŞtre le nazisme Â».



De ces endroits marqués par la Shoah, ces lieux qui symbolisent cette période historique que l’artiste n’a pas vécue directement mais qui s’est imprégnée à travers les paroles, puis alimentée plus tard par des documentaires et des livres, Irène Jonas souhaitait re-créer un ici et maintenant vu à travers le filtre d’une imagination enfantine marquée par le passé. Photographié comme un film d’époque, dirigeant son objectif et cadrant pour exclure tout ce qui ne se rapportait pas à l’image de l’idée que la photographe se faisait de cette époque révolue, chaque personnage y est amené à jouer un rôle indépendant de la réalité dans laquelle il avait été saisi.