“Constance Nouvel” Réversible
au Centre Photographique d’Île-de-France, Pontault-Combault
du 19 janvier au 5 avril 2020 (prolongée jusqu’au 12 juillet 2020)
Centre Photographique d’Île-de-France réouvre ses portes au public à partir du samedi 13 juin 2020. À compter de cette date, vous pourrez découvrir ou redécouvrir l’exposition “ Réversible “ de Constance Nouvel, visible jusqu’au 12 juillet aux horaires suivants : du mercredi au vendredi de 14h à 18h30 sur réservation et les week-ends de 14h à 18h30.

PODCAST – Interview de Constance Nouvel,
par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Pontault-Combault, le 17 janvier 2020, durĂ©e 6’36. © FranceFineArt.



Extrait du communiqué de presse :
RĂ©versible est le troisième volet du projet de Constance Nouvel qui s’est dĂ©ployĂ© dans un premier temps avec Atlante Ă la galerie In Situ – fabienne leclerc Ă Paris, puis Solstice au Centre d’art/Ă©diteur Le Point du Jour, Ă Cherbourg.
Le projet se présente sous la forme d’une énigme : un parcours que le visiteur est invité à suivre, entre la surface des images, l’expérimentation de simulacres et la mise en abîme du médium photographique.
L’exposition, espace d’expérimentation, est envisagée comme un plateau de jeu, offrant des ponts spatio-temporels entre les lieux, dans une recherche de déconstruction-construction des représentations et jouant avec la notion de décor. Elle a pour intention d’interroger les mécanismes d’assimilation du réel par le regard et la pensée, comme la nature et le potentiel de l’image photographique.
Rythmée par la photographie, le dessin et l’installation, la proposition de Constance Nouvel ouvre une nouvelle voie d’exploration de l’espace et du réel, de leurs représentations, à la fois physiques et mentales, tout comme de la capacité des différents médiums à créer l’illusion et à renouveler notre perception.
Une publication, à paraître à la fin de l’exposition, conclut ce cycle d’expositions et en constitue le chapitre ultime
Premier volet : Atlante a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă la Galerie In Situ – fabienne leclerc du 16 fĂ©vrier au 30 mars 2019 – (extrait du communiquĂ© de presse) Atlante, deuxième exposition personnelle de Constance Nouvel Ă la Galerie In Situ – fabienne leclerc, proposera une dĂ©ambulation physique et un voyage de questionnement intĂ©rieur. Issu des recherches de cette artiste Ă©mergente situĂ©es au carrefour de la photographie, du dessin, de la sculpture et de l’installation, Atlante est le premier volet d’un cycle de trois expositions (…). En enchevĂŞtrant ses images avec les qualitĂ©s spatiales de chacun des lieux d’exposition, Constance Nouvel tisse des jeux de rĂ©sonances et des mises en abĂ®mes qui Ă©tudient le rĂ©el par le prisme de la photographie. Ă€ travers des paysages vĂ©ritables, des intĂ©rieurs, le trompe-l’oeil ou des formes schĂ©matiques, les oeuvres de Constance Nouvel nous invitent Ă la dĂ©rive dans des espaces photographiĂ©s de natures variĂ©es. En confondant les vues de ses propres voyages en Chine, en Europe ou aux États-Unis avec des dĂ©cors et motifs que la photographie peut produire, Constance Nouvel mène une quĂŞte de comprĂ©hension de nos modèles de perception. Une grille dessinĂ©e Ă la mine de plomb sur une photographie d’un paysage artificiel de musĂ©e d’histoire naturelle, des encadrements prĂ©parĂ©s par l’artiste aux passe-partout qui relèvent des structures gĂ©omĂ©triques, des accrochages qui soudent l’image avec son contexte dans l’espace et des objets en plâtre qui font Ă©cho aux tirages qui les recouvrent : le travail plastique de Constance Nouvel est expĂ©rimental tant formellement que techniquement, suscitant un temps d’arrĂŞt qui laisse libre cours Ă des visions plurielles. Deuxième volet : Solstice a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au Centre d’art/Ă©diteur Le Point du Jour du 16 juin au 15 septembre 2019 – (extrait du communiquĂ© de presse) Constance Nouvel transforme des vues de paysages, des images d’élĂ©ments naturels, de fragments de dĂ©cors ou de matĂ©riaux par une sĂ©rie d’interventions qui sont autant d’expĂ©rimentations – du travail en laboratoire jusqu’aux modes d’encadrement et de prĂ©sentation, en passant par la retouche numĂ©rique et le dessin. Au cours de ce processus, ses photographies deviennent des formes composites, jouant d’effets de volume et de surface, qui apparaissent Ă la fois comme reprĂ©sentations illusoires et espaces ouverts Ă l’imagination. Parties intĂ©grantes du lieu d’exposition, ici transformĂ© par de hautes bandes de peinture noire et des dessins Ă mĂŞme les murs, ces images-objets produisent une Ă©trange rĂ©alitĂ© augmentĂ©e dans laquelle le visiteur se trouve tantĂ´t Ă distance tantĂ´t immergĂ©. |