À propos
Anne-Frédérique Fer
Rien ne prédestinait Anne-Frédérique Fer à devenir journaliste culturelle, à naviguer dans le monde de l’art et de la culture, pourtant, en analysant sa vie familiale, quelques indices y sont perceptibles.
Née en Bretagne, dans une famille issue des métiers de bouche, en observant la pratique de son père, chef de cuisine gastronomique, Anne-Frédérique Fer va apprendre le mariage des saveurs, développer son sens du goût, de l’harmonie, des couleurs, de la composition d’un plat, d’une assiette. Une pratique culinaire que son père pensait comme un créateur, un harmonisateur de saveurs où chaque service était vécu comme une pièce de théâtre. Devant son piano, les aliments devenaient les instruments, les acteurs des émotions à procurer aux clients gourmés.
Du parcours professionnel de son père, quittant la Bretagne en 1987/88, la famille passa une année à Arles. Cette année sera analysée par Anne-Frédérique comme une première approche inconsciente de la photographie.
Pourtant, la photographie était déjà dans sa vie, à l’âge de huit ans, son grand-père maternel lui offre son premier appareil photo, un petit compact. D’un naturel timide, Anne-Frédérique va apprendre à observer, à regarder ceux qui l’entourent. Une pratique de l’observation, sûrement influencée par la pratique photographique amateur de son grand-père maternel, qui lors des promenades, des réunions familiales, avait toujours son appareil avec lui.
De toutes ses observations et surmontant sa timidité, à l’adolescence, Anne-Frédérique décide de devenir photographe. À cette époque, la famille habitant en Belgique, dans sa seizième année, en 1993, elle intègre une école où elle y apprendra les techniques d’un artisan photographe.
Après avoir obtenu son C.E.S.S [certificat d’enseignement secondaire supérieur – en art et techniques visuelles appliquées à la photographie N&B et couleur / équivalent baccalauréat professionnel], Anne-Frédérique Fer poursuit ses études et intègre en 1996 SUPINFOCOM – Ecole supérieure d’informatique et de communication à Valenciennes où en 2000, elle sortira diplômée en Réalisation numérique.
Sa première vie professionnelle, Anne-Frédérique va la consacrer à la publicité où elle travaillera dans différentes sociétés de post-production. Mais très vite, en rêvant à une vie d’artiste, sa pratique photographique lui manque.
En parallèle d’une pratique photographique personnelle et dans l’espoir de devenir restauratrice de photographies, en 2004/06, Anne-Frédérique prépare le concours de restaurateur del’INP- Institut National du Patrimoine. C’est dans la préparation de ce concours, qu’elle rencontre Pierre-Normann Granier où en 2007, ils seront fondateurs de FranceFineArt.
D’un parcours de vie, des différentes approches et sensibilités qui amèneront Anne-Frédérique Fer au journalisme culturel. Une pratique journalistique qu’elle pense comme une œuvre.