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🔊 “Gilles Aillaud” Animal politique, au Centre Pompidou, du 4 octobre 2023 au 26 fĂ©vrier 2024

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“Gilles Aillaud”
Animal politique

au Centre Pompidou, Paris

du 4 octobre 2023 au 26 février 2024

Centre Pompidou


Interview de Didier Ottinger, directeur adjoint du MusĂ©e national d’art moderne, et commissaire de l'exposition, par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 2 octobre 2023, durĂ©e 14’45, © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Didier Ottinger, directeur adjoint du MusĂ©e national d’art moderne, et commissaire de l’exposition,


par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 2 octobre 2023, durĂ©e 14’45,
© FranceFineArt.


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©Anne-FrĂ©derique Fer, journĂ©e de tournage – visite de l’exposition, le 2 octobre 2023.

Extrait du communiqué de presse :

Gilles Aillaud, PanthĂšres, 1977. Huile sur toile, 250 x 200 cm. Centre national des arts plastiques, FNAC32997. DĂ©pĂŽt au MusĂ©e d’Art Moderne de Paris le 06/05/1996. © Adagp, Paris, 2023/Cnap. Photo Galerie Karl Flinker.

Gilles Aillaud, PanthĂšres, 1977. Huile sur toile, 250 x 200 cm. Centre national des arts plastiques, FNAC32997. DĂ©pĂŽt au MusĂ©e d’Art Moderne de Paris le 06/05/1996. © Adagp, Paris, 2023/Cnap. Photo Galerie Karl Flinker.

Gilles Aillaud, Intérieur et hippopotame, 1970. Huile sur toile, 195 x 250 cm. Collection particuliÚre, Bruxelles. © Adagp, Paris, 2023. photo © Vincent Everarts.

Gilles Aillaud, Intérieur et hippopotame, 1970. Huile sur toile, 195 x 250 cm. Collection particuliÚre, Bruxelles. © Adagp, Paris, 2023. photo © Vincent Everarts.

Commissariat :
Didier Ottinger, directeur adjoint du MusĂ©e national d’art moderne





InterrogĂ© sur son choix de ne peindre presque exclusivement que des animaux, Gilles Aillaud rĂ©pondait : « parce que je les aime ». Contemporaines des premiĂšres Ɠuvres Pop, de leur fascination, plus ou moins distante, pour les produits de la consommation, de la communication de masse, le sujet de Gilles Aillaud pouvait apparaitre comme exotique. Les interrogations que notre Ă©poque adresse Ă  notre relation au vivant rendent son iconographie moins incongrue et montrent l’importance de cette rĂ©trospective. Attendue, cette exposition permet de (re)dĂ©couvrir l’oeuvre de Gilles Aillaud comme rĂ©cemment ceux de Georgia O’Keeffe ou Germaine Richier.




L’objectivitĂ© manifeste de son art fait de lui, le pĂšre putatif d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes que fascine un rĂ©alisme empruntĂ© aux technologies modernes de l’image.




C’est faute d’avoir pu ĂȘtre philosophe, que Gilles Aillaud est devenu peintre. De sa premiĂšre formation, sa peinture a hĂ©ritĂ© une nature hybride, l’équivalent de ce que la tradition chinoise nommait : une Peinture-lettrĂ©e. Que ses reprĂ©sentations des parcs zoologiques soient contemporaines de Surveiller et punir ( de Michel Foucault) et de La sociĂ©tĂ© du spectacle ( de Guy Debord,) en lesquels se rĂ©sumaient les questions que sa gĂ©nĂ©ration adressait aux formes du pouvoir et Ă  l’artificialisation du monde ne saurait ĂȘtre insignifiant. PlutĂŽt toutefois que de peindre une philosophie, Gilles Aillaud s’est appliquĂ© Ă  « peindre philosophiquement ». Laissant croire qu’il reprĂ©sentait des animaux, c’est notre relation Ă  la nature qui s’impose comme son seul et vĂ©ritable sujet. Loin des villes et de leur « jungle » de bĂ©ton, il a retrouvĂ© en Afrique une nature dont les animaux dupliquent couleurs et contours jusqu’à disparaĂźtre en elle. Avec les moyens de son art, Gilles Aillaud a voulu atteindre un tel « effacement ». Son « humilitĂ© » technique donnent forme au songe d’une rĂ©conciliation, loin de tout projet de « maitrise » et de « possession » du monde.







#Publication – Gilles Aillaud. Animal politique sous la direction de Didier Ottinger et Marie SarrĂ© aux Ă©ditions du Centre Pompidou

Le catalogue se compose d’un essai de Didier Ottinger « Animal politique, Gilles Aillaud, du Jardin d‘acclimatation aux savanes du Kenya » ainsi que de plusieurs textes de jeunes historiens d’art qui portent un nouveau regard sur l’artiste. Un corpus d’oeuvres consĂ©quent complĂšte l’ensemble, avec notamment « l’EncyclopĂ©die de tous les animaux y compris les minĂ©raux », faisant de cet ouvrage une monographie de rĂ©fĂ©rence.