🔊 “Picasso à l’image” au Musée national Picasso, Paris, du 9 novembre 2021 au 12 février 2023
“Picasso à l’image“
au Musée national Picasso, Paris
du 9 novembre 2021 au 12 février 2023
PODCAST – Interview de Joanne Snrech, conservatrice au Musée national Picasso-Paris et de Camille Frasca, historienne de l’art, commissaires de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 novembre 2021, durée 17’10.
© FranceFineArt.
Extrait du communiqué de presse :
commissaires de l’exposition :
Joanne Snrech, conservatrice au Musée national Picasso-Paris
Camille Frasca, historienne de l’art
A l’automne 2021, “Picasso à l’image” présente un parcours thématique inédit au sein des collections autour des apparitions de Pablo Picasso devant la caméra, aux niveaux 2 et 3 du musée.
À partir de films d’art et d’archives, de documentaires tournés du vivant de l’artiste, de reportages photographiques et de documents sonores, Picasso apparaît en mouvement, présentant les différentes facettes de sa vie et de son oeuvre : créateur de génie et père de famille, hédoniste méditerranéen et infatigable travailleur, personnalité enjouée et ami fidèle… C’est Picasso lui-même, à travers ces films, qui est ainsi mis au coeur du parcours, rythmé par le fil rouge des extraits audiovisuels. En regard de ces images fixes ou animées sont présentées des chefs-d’oeuvre de la collection faisant écho à chacune des projections.
Conçu en deux temps, le parcours propose d’abord, au niveau 2, une remise en perspective de l’homme et de sa création par une traversée dans divers lieux qui ont marqué Picasso, des années 1930 aux années 1960. Il se poursuit au niveau 3 par une plongée dans l’atelier cannois de la villa La Californie au sein duquel fusionnent véritablement la vie et l’oeuvre de l’artiste. Un rendez-vous immersif inédit clôt la visite, invitant le visiteur à pénétrer dans cet atelier mythique que Picasso a occupé de 1955 à 1961.
“Picasso à l’image” mêle images d’archives et extraits de grands projets cinématographiques (Le Mystère Picasso, en 1956, Le Testament d’Orphée, en 1960) avec la volonté de montrer l’artiste dans son environnement, au travail, en famille, entre amis, devant la caméra et sous les feux des projecteurs.
Au sein des salles, cet accrochage est ponctué par une intervention d’art contemporain qui se déploie dans plusieurs espaces du musée : invité à produire une oeuvre in situ, l’artiste Adalberto Mecarelli propose au même moment une installation composée d’une dizaine de projections lumineuses instaurant un dialogue poétique avec les lieux. Déployée sur les quatre niveaux du bâtiment, Lux Umbrae dessine un parcours inédit au sein de l’hôtel Salé : les faisceaux de lumière projetés sur les murs soulignent des détails architecturaux et invitent le public à promener son regard pour découvrir des formes qui ouvrent un nouvel espace imaginaire au sein du musée.