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🔊 “John Coplans” La vie des formes, à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris, du 5 octobre 2021 au 16 janvier 2022.

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“John Coplans“ La vie des formes

à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris

du 5 octobre 2021 au 16 janvier 2022

Fondation Henri Cartier-Bresson


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John Coplans; La vie des formes
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©Anne-Fréderique Fer, présentation presse, le 4 octobre 2021

Interview de Jean-François Chevrier et Élia Pijollet, commissaires de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 octobre 2021, durée 24’22. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Jean-François Chevrier et Élia Pijollet, commissaires de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 octobre 2021, durée 24’22.
© FranceFineArt.

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Extrait du communiqué de presse :


John Coplans, Lying Figure, Holding Leg, Four Panels, 1990. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Lying Figure, Holding Leg, Four Panels, 1990. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Upside Down No.1, 1992. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Upside Down No.1, 1992. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Front Hand, Thumb Up, Middle, 1988. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Front Hand, Thumb Up, Middle, 1988. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Body Parts, No. 8, 2001. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Body Parts, No. 8, 2001. © The John Coplans Trust.

Commissariat :
Jean-François Chevrier et Élia Pijollet





La Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l’oeuvre de John Coplansí(1920-2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les oeuvres exposées, issues de collections françaises, témoignent de l’audace de l’artiste britannique, célèbre pour la représentation, sans concession, de son propre corps.



Émigrant aux États-Unis au début des années 1960, John Coplans a d’abord été peintre, critique d’art, directeur de musées et commissaire d’expositions, avant de se consacrer pleinement à la photographie au début des années 1980. C’est à l’âge de soixante ans, après s’être employé pendant vingt ans à promouvoir l’oeuvre d’autres artistes, qu’il se retire pour renouer avec l’expérience de la création. Il développe alors une pratique photographique où il représente son corps nu, en noir et blanc, souvent fragmenté, la tête toujours hors-champ. Il désigne toutes ces images réalisées entre 1984 et 2002 par l’intitulé générique Self Portrait ; titres et sous-titres descriptifs spécifient la partie du corps représentée ou la posture.



Objet premier, singulier et impersonnel, le corps est le support d’une exploration jubilatoire, sans cesse renouvelée, de la vie des formes. Souvent réduite à la représentation du corps vieilli, l’oeuvre de Coplans répond à une visée plus ludique et universelle, inscrite dans une histoire longue des formes artistiques par le jeu de relations métaphoriques à la nature ou à la sculpture. Elle redéfinit le sens même de l’âge – non comme une progression vers la fin de vie, mais plutôt comme l’occasion d’une inscription dans la longue durée de l’espèce humaine et d’une entreprise de remémoration des formes primitives.



L’absence du visage et le choix du fragment comme élément plastique ont libéré un flux d’inventions et d’analogies formelles qui semblait inépuisable et n’a cessé qu’avec la disparition de l’artiste. Les images de Coplans sont tour à tour contenues et explosives, drôles, provocantes, toujours soigneusement méditées. Elles répondent à une exigence de clarté qui transfigure le pathos expressionniste.



L’exposition La vie des formes s’articule autour de trois ensembles. Aux petits tirages réalisés au début de la carrière photographique de Coplans (Torses, Dos, Mains, Pieds…) succèdent, en 1988, les grands formats et les montages combinant plusieurs fragments de corps pour constituer une image unique mais disjointe. Fin connaisseur de l’histoire des arts, Coplans a intégré à sa propre expérience les recherches d’artistes qu’il a étudiés, exposés ou côtoyés, tels que Carleton Watkins, Constantin Brancusi, Walker Evans, Lee Friedlander, Jan Groover, Philip Guston ou Weegee ; une sélection d’oeuvres est présentée dans l’exposition.





Coproduction : L’exposition est coproduite avec Le Point du Jour à Cherbourg-en-Cotentin. Elle y sera présentée du 29 janvier au 15 mai 2022.

Publication : L’exposition est accompagnée d’un livre publié par Le Point du Jour : John Coplans. Un corps, sous la direction de Jean-François Chevrier.







John Coplans, Back with Arms Above, 1984. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Back with Arms Above, 1984. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Feet, Frontal, 1984. © The John Coplans Trust.
John Coplans, Feet, Frontal, 1984. © The John Coplans Trust.

Biographie

John Coplans naît à Londres en 1920. Fils d’un médecin amateur d’art, il passe une partie de son enfance entre Londres et l’Afrique du Sud. Dès 1937, sensibilisé au danger global que représente l’Allemagne nazie, il s’engage dans l’armée britannique. Il combat jusqu’en 1945, en Afrique de l’Est puis en Inde et en Birmanie. En 1946, John Coplans commence des études artistiques mais y renonce rapidement. Il s’installe à Londres. Pendant une dizaine d’années, il peint et contribue à l’essor de l’art abstrait, dans la mouvance de l’abstraction lyrique, puis de l’Hard Edge. Enµ1960, Coplans émigre aux États-Unis et s’installe à San Francisco. En 1962, il participe à la création d’Artforum. Le magazine s’impose rapidement comme un mensuel de référence pour l’actualité de l’art et de la création. Premier du genre sur la Côte ouest, il soutient et fédère les artistes, contribuant à faire émerger la «µscène de Los Angeles » et « l’art de la Côte ouest ». Coplans en fut le rédacteur en chef de 1971 à 1977 (à New York, où la revue s’est déplacée en 1967). John Coplans fut également commissaire d’expositions, directeur de l’Art Gallery de l’Université de Californie à Irvine (1965-1967) et Senior Curator du Pasadena Art Museum (1967-1970). De 1978 à 1980, il dirigea le Akron Art Institute (Ohio). C’est à cette époque qu’il mena ses premières expérimentations photographiques. En 1980, il décide de cesser ces activités pour redevenir artiste et se consacrer à la photographie. Il s’installe à New York. Dès 1985, il expose régulièrement en France et en Europe. En 1988, le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) organise la première exposition majeure du photographe, présentée au Museum of Modern Art (MoMA) de New York la même année. John Coplans est mort à New York le 21 août 2003.