ArchivesPodcasts

🔊 “Laurence Aëgerter” Ici mieux qu’en face, au Petit Palais, Paris, du 6 octobre 2020 au 17 janvier 2021 (prolongée jusqu’au 9 mai 2021)

Partage


“Laurence Aëgerter” Ici mieux qu’en face

au Petit Palais, Paris

du 6 octobre 2020 au 17 janvier 2021 (prolongée jusqu’au 9 mai 2021)

Petit Palais

PODCAST - Interview de Laurence Aëgerter, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 octobre 2020, durée 15’48. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Laurence Aëgerter,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 octobre 2020, durée 15’48, © FranceFineArt.


previous arrow
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
30-DSC_2278
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
next arrow
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
30-DSC_2278
Laurence A‘gerter
Laurence A‘gerter
previous arrow
next arrow

© Anne-Frédérique Fer, présentation de l’exposition par Laurence Aëgerter, le 2 octobre 2020.

Couverture du livre Ici mieux qu’en face de Laurence Aëgerter, sous la direction de Fannie Escoulen, publié aux éditions Actes Sud.
Couverture du livre Ici mieux qu’en face de Laurence Aëgerter, sous la direction de Fannie Escoulen, publié aux éditions Actes Sud.
Laurence Aëgerter, Photographic Treatment ©, PHT #187, 2016, Tirage ultrachrome sérigraphié au parfum de rose. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, Photographic Treatment ©, PHT #187, 2016, Tirage ultrachrome sérigraphié au parfum de rose. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PDUT927-1811261337 (Van Ruysdael), 2019, de la série Compositions catalytiques, 2018-2020. Tirage ultrachrome, 41x46 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PDUT927-1811261337 (Van Ruysdael), 2019, de la série Compositions catalytiques, 2018-2020. Tirage ultrachrome, 41×46 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PPP2520-2006111757 (Heda), 2020, de la série Compositions catalytiques, 2018-2020. Tirage ultrachrome, 79x59 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PPP2520-2006111757 (Heda), 2020, de la série Compositions catalytiques, 2018-2020. Tirage ultrachrome, 79×59 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PPP2576-2006291711 (Both), 2020. Tirage ultrachrome, 93x130 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, PPP2576-2006291711 (Both), 2020. Tirage ultrachrome, 93×130 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, Cathédrale 1h34’ , de la série Cathédrales, 2014. Tirage archive pigmentaire sur papier FineArt Baryta. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, Cathédrale 1h34’ , de la série Cathédrales, 2014. Tirage archive pigmentaire sur papier FineArt Baryta. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, Soleils couchants sur la Seine à Lavacourt, 2020. Tapisserie jacquard en fils mixtes dont mohair et lurex, 260x165 cm. © Laurence Aëgerter.
Laurence Aëgerter, Soleils couchants sur la Seine à Lavacourt, 2020. Tapisserie jacquard en fils mixtes dont mohair et lurex, 260×165 cm. © Laurence Aëgerter.

Extrait du communiqué de presse :


commissariat :
Fannie Escoulen (commissaire invitée),
Christophe Leribault, Clara Roca (commissaires du Petit Palais)



Le Petit Palais invite cet automne Laurence Aëgerter à intervenir au sein du musée et de ses collections pour sa première exposition monographique à Paris. Sa proposition reflète l’insatiable curiosité de l’artiste pour un lieu avec lequel elle a entretenu pendant plus de deux ans une correspondance visuelle, sensible et poétique. Le parcours est articulé autour d’une cinquantaine d’oeuvres distillées dans les différents espaces du musée jusqu’au jardin, inventant des vis-à-vis troublants et stimulants avec les collections. Touchée par leur grâce et leur fragilité, l’artiste vient prendre soin de ces objets pour leur offrir de nouvelles vies.



Artiste pluridisciplinaire jouant avec différents medium pour servir son imagination : photographies, tapisseries, céramiques ou encore installations in situ, Laurence Aëgerter construit des histoires, entre illusion et réalité. Sur le principe du miroir ou du trompe-l’oeil, elle aime retourner les situations et ouvrir d’autres champs des possibles à la représentation du monde. Dans ce voyage inattendu qu’elle propose au visiteur du Petit Palais, elle nous accompagne à travers plusieurs siècles d’histoire de l’art et offre une nouvelle lecture du musée, en y soufflant un vent de liberté. 



Le parcours s’ouvre avec un miroir gravé à la main par l’artiste : « Ici mieux qu’en face », comme une métaphore du double et de l’évasion, thèmes chers à l’artiste. Ce désir d’échappatoire est également invoqué avec la pièce Confetti, 58 038 photographies contenues depuis 10 ans dans la mémoire de son téléphone et réduites à la taille d’un confetti, réactivant ainsi ses souvenirs. L’exploration de la dualité trouve une résonance toute particulière dans la salle impressionniste où elle propose un dialogue avec l’un des chefs-d’oeuvre du musée, Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt de Claude Monet. Son interprétation en tapisserie, Soleils couchants sur la Seine à Lavacourt reprend le motif du tableau. Ici le soleil se répète cinq fois, tel un ricochet qui étend le motif cher au maître impressionniste.



La permanence de la mémoire, le chemin du temps et la précarité de nos existences ne cessent de l’habiter. Tout en délicatesse, dans la galerie des grands formats, elle pare plusieurs sculptures d’un « Schutzmantel » (manteau de protection) en référence au manteau de la Vierge de miséricorde protégeant les humbles et les faibles. Plus loin dans le musée, elle s’empare d’autres peintures et prolonge sa série Compositions catalytiques , initiée avec un groupe de jeunes adultes souffrant de troubles psychotiques au sein d’une institution psychiatrique à Utrecht aux Pays-Bas.



Sa poésie s’exprime pleinement lorsque dans la galerie Tuck du Petit Palais, elle fait pleurer une harpe du XVIIIe siècle en la réparant de ses cordes manquantes, sur lesquelles s’accrochent des larmes de verre contenant de minuscules chiffres et lettres qui, composés ensemble, évoquent des noms et des numéros de téléphone de personnes perdues et aimées. 



Dans ce voyage inattendu à travers le Petit Palais, les photographies, sculptures et oeuvres textiles de Laurence Aëgerter nous donnent la preuve qu’il est possible de jouer avec les fantômes de notre passé et de leur offrir de nouvelles destinées.






Le livre aux éditions Actes Sud :



Sur l’invitation du Petit Palais, l’artiste Laurence Aëgerter s’installera à l’automne 2020 dans les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts de Paris. Interventions in situ, oeuvres inédites et pièces existantes s’entretisseront avec les oeuvres des collections, suivant un fil rouge qui emmènera le visiteur de surprises en magie. Cette actualité nous permet de rassembler et de mettre ainsi en résonance, pour la première fois au sein d’un livre monographique, plusieurs des séries de Laurence Aëgerter.



C’est en révélant l’envers du réel dans un geste de réappropriation, que Laurence Aëgerter, artiste plasticienne née en 1972 à Marseille, construit ses histoires. L’appropriation de cette matière protéiforme – dictionnaires, livres d’histoire, images d’archives ou glanées sur internet, objets d’art, musées – agit sur son imagination et ouvre la voie à nombre d’expériences : photographies, livres d’artistes, installations in situ, tapisseries, projets collaboratifs. L’autre, véritable alter-égo, joue un rôle majeur dans l’élaboration de son œuvre.



Le livre s’organise autour de trois grands thèmes qui traversent son oeuvre : le premier, l’élasticité du temps, introduit par Léa Bismuth, puis l’envers des lieux – partie introduite par Taco Hidde Bakker, écrivain et critique de photographie –, et enfin la réparation des existences – introduction de Susana Gallego Cuesta, Directrice du Musée des Beaux‐Arts de Nancy.