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🔊 “Les flots écoulés ne reviennent pas à la source” Regards de photographes sur la rivière en Chine, à l’Abbaye de Jumièges, du 15 juillet au 29 novembre 2020

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“Les flots écoulés ne reviennent pas à la source”
Regards de photographes sur la rivière en Chine

à l’Abbaye de Jumièges

du 15 juillet au 29 novembre 2020

Abbaye de Jumièges

PODCAST -  Interview de Victoria Jonathan, co-fondatrice de l’agence culturelle franco-chinoise Doors et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Jumièges, le 8 juillet 2020, durée 13’57. © FranceFineArt.

PODCAST –  Interview de Victoria Jonathan, co-fondatrice de l’agence culturelle franco-chinoise Doors et commissaire de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Jumièges, le 8 juillet 2020, durée 13’57. © FranceFineArt.


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Les flots ŽcoulŽs ne reviennent pas ˆ la source
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© Anne-Frédérique Fer, voyage et présentation presse de l’exposition avec Victoria Jonathan, le 8 juillet 2020.

Chen Qiulin, The Garden, 2007. Vidéo, 14’45’’. Dimensions variables. Avec l'autorisation de l'artiste et de la Galerie A Thousand Plateaus.
Chen Qiulin, The Garden, 2007.Vidéo, 14’45’’. Dimensions variables. Avec l’autorisation de l’artiste et de la Galerie A Thousand Plateaus.
Zhang Kechun, Between the Mountains and Water. Sur le rocher au milieu de la rivière, 2014. Série Between the Mountains and Water [Entre montagnes et eau] (2014). Impression sur Dibond, 140 x 120 cm. Avec l'autorisation de l'artiste.
Zhang Kechun, Between the Mountains and Water. Sur le rocher au milieu de la rivière, 2014. Série Between the Mountains and Water [Entre montagnes et eau] (2014). Impression sur Dibond, 140 x 120 cm. Avec l’autorisation de l’artiste.
Mu Ge, Going Home. Les amants sur la rive du Yangzi, 2006. Série Going Home [Le retour], 2004-aujourd’hui. Impression Giclée sur papier fine art, 110 x 110 cm. Avec l'autorisation de l'artiste.
Mu Ge, Going Home. Les amants sur la rive du Yangzi, 2006. Série Going Home [Le retour], 2004-aujourd’hui. Impression Giclée sur papier fine art, 110 x 110 cm. Avec l’autorisation de l’artiste.
Zhang Kechun, Between the Mountains and Water. Sur le rocher au milieu de la rivière, 2014. Série Between the Mountains and Water [Entre montagnes et eau] (2014). Impression sur Dibond, 140 x 120 cm. Avec l'autorisation de l'artiste.
Zhang Kechun, Between the Mountains and Water. Sur le rocher au milieu de la rivière, 2014. Série Between the Mountains and Water [Entre montagnes et eau] (2014). Impression sur Dibond, 140 x 120 cm. Avec l’autorisation de l’artiste.

Extrait du communiqué de presse :



Commissaires d’exposition : Victoria Jonathan et Bérénice Angremy, fondatrices de l’agence culturelle franco-chinoise Doors


En écho au site de l’Abbaye de Jumièges, au bord de la Seine, l’exposition de photographie « Les flots écoulés ne reviennent pas à la source »* donne à voir le regard de treize artistes contemporains sur la rivière en Chine.

De l’héritage d’une tradition picturale chinoise où un paysage idéalisé semble suspendu dans le temps (peinture de « montagne et d’eau ») aux accélérations de la modernité et leurs conséquences sur la nature et l’environnement, en passant par des récits visuels reprenant à leur compte sa puissance évocatrice, la rivière a constitué ces vingt dernières années un motif d’inspiration récurrent pour les photographes, Chinois ou venus photographier en Chine.

Artistes exposés : Yang Yongliang, Sui Taca, Luo Dan, Michael Cherney, Edward Burtynsky, Zhuang Hui, Chen Qiulin, Mu Ge, Liu Ke, Jia Zhangke, Chen Ronghui, Zhang Xiao, Zhang Kechun.

« Les flots écoulés ne reviennent pas à la source. Regards de photographes sur la rivière en Chine » est une exposition conçue par Victoria Jonathan avec la complicité de Bérénice Angremy (anciennes directrices du festival photographique chinois Jimei x Arles, fondatrices de l’agence culturelle franco-chinoise Doors) pour l’Abbaye de Jumièges dans le cadre du festival Normandie Impressionniste 2020.

Produit par l’agence Doors, le projet a été réalisé grâce au soutien du Département de la Seine-Maritime.

Un catalogue (bilingue français-chinois) de l’exposition, réunissant reproductions des oeuvres exposées et entretiens exclusifs avec les artistes, sera publié par Bandini Books et disponible à la vente à partir du 15 juillet.

Des actions de médiation culturelle liées au thème de l’exposition (rencontres, conférences, visites contées, ateliers jeune public) auront lieu à l’automne 2020, notamment dans le cadre du festival littéraire Terres de Paroles qui se tiendra en Seine-Maritime du 2 au 22 octobre (programme disponible sur  HYPERLINK « http://www.terresdeparoles.com » www.terresdeparoles.com).

* Vers extrait de « Chanson des têtes blanches », poème de Li Bai (701-761)



Le parcours de l’exposition 

Proposant, à travers le travail de treize artistes autour de la rivière en Chine, une réflexion sur les rapports de l’homme à la nature et de la photographie au temps, l’exposition s’articule autour de trois axes.

Le paysage et sa contemplation

Le mythique fleuve Yangtsé (Yangzi dans sa transcription modernisée, ou Long Fleuve) et le fleuve Jaune, les deux plus grands cours d’eau du pays, ont inspiré de nombreuses oeuvres aux poètes, peintres et calligraphes chinois. Dans la tradition esthétique chinoise, le fleuve constitue un élément du shanshui (montagne-eau), un type de paysage naturel codifié en peinture et en littérature, célébrant l’harmonie entre l’homme et le monde. Dans la lignée des peintres classiques et des débuts de la photographie chinoise, des artistes photographient la rivière en Chine aujourd’hui, en s’inspirant de préceptes et de textes traditionnels. En résultent des images empreintes de sérénité où les hommes semblent accompagner et contempler le mouvement d’une nature en constante mutation.

La rivière, témoin des accélérations de l’histoire

Fait majeur de la deuxième moitié du 20e siècle, l’industrialisation et l’urbanisation transforment le pays, et impriment durablement leur trace sur l’environnement et le climat. Les titanesques travaux du barrage des Trois Gorges, édifié entre 1994 et 2009 d’après une idée de Mao lancée dans les années 1950, pour endiguer les inondations et crues meurtrières du Yangzi, ont permis de créer la plus grande centrale hydro-électrique du monde. Près de 2 millions d’habitants sont déplacés, tandis que 1300 sites historiques et archéologiques, 15 villes et 116 villages sont engloutis. Lacs asséchés, pollution, glissements de terrain… les conséquences environnementales sont nombreuses. Chongqing, municipalité de 32 millions d’habitants (dont 70 % de ruraux) qui couvre le site de la retenue, bénéficie des effets du barrage : c’est le plus grand centre industriel et commercial du sud-ouest. Arpentant les rivières du pays, tout le long de leur trajet ou sur quelques tronçons, de nombreux photographes documentent les effets de la modernisation sur le paysage, l’environnement et la société chinois.

Récits-fleuves

Lieu mythologique, poétique, historique, la rivière inspire aux jeunes artistes contemporains des récits visuels nourris par sa puissance évocatrice. Du voyage initiatique déclenché par le roman à la mise en scène de soi, en passant par une nouvelle quête de sens et de beauté au milieu du chaos, la rivière est prétexte à des fictions, souvent autobiographiques, où la réalité nourrit un imaginaire travaillé par des interrogations sur l’identité, l’histoire et le paysage chinois. Contours et couleurs nimbés d’un brouillard de pollution, apparitions inattendues dans des endroits abandonnés et fantomatiques, personnages en transit, confèrent à ces images une poésie presque surréaliste. L’impact de l’homme sur des paysages en pleine mutation cohabite étrangement avec l’image statique du fleuve.